La 1ère Session Ordinaire de la Commission scientifique du fonds compétitif pour la recherche et l’innovation technologique (FCRIT) a eu lieu, le lundi 27 janvier 2020, dans la salle de conférence de l’Hôtel Maeva. Cette Première Session Ordinaire de 5 jours a été consacrée à la présentation des résultats à mi-parcours des projets FCRIT, sélectionnés lors du premier appel à candidature en 2017.
La cérémonie d’ouverture était présidée par le Secrétaire général du Ministère de l’Education, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Pr. Drissa Diallo, en présence du Directeur Général du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST),Pr. Abdoulaye DABO; du Président de la Commission Scientifique du Fonds Compétitif pour la Recherche et l’Innovation Technologique (FCRIT).
Le Gouvernement du Mali, dans sa volonté de faire de la recherche le moteur de la croissance économique, a créé le FCRIT par la Loi n°2011-062 du 25 novembre 2011, en tant que Compte d’Affectation Spéciale, en vue de booster la production scientifique et de contribuer au développement durable du pays. Le FCRIT est alimenté par une subvention budgétaire fixée à 0,2% des recettes fiscales. A travers le FCRIT, le Gouvernement du Mali encourage la mise en place d’équipes multidisciplinaires et interinstitutionnelles, capables de générer et de diffuser des technologies innovantes, en rapport avec les productions végétales, animales, l’environnement, la santé humaine, les Sciences de l’Ingénieur et les Sciences Sociales. Ainsi, il rappelle que le FCRIT est destiné à financer aussi les projets des Assistants et des Attachés de Recherche inscrits en thèses, projets devant correspondre à leur formation. Toutefois, le Fonds demeure compétitif.
« A toutes et à tous, j’adresse mes sincères remerciements et mes chaleureuses félicitations pour votre présence et votre disponibilité, qui constituent un engagement fort pour la consolidation des acquis de la recherche au Mali », a introduit le Secrétaire général du ministre de l’Education, de l’enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr. Drissa Diallo. Selon lui, pendant très longtemps, au Mali à l’instar d’autres pays africains, la recherche a surtout été prise en compte par les projets et programmes bilatéraux et multilatéraux, financés par les Partenaires Techniques et Financiers. Bien que ces projets et programmes, dit-il, aient participé au rayonnement de la science et de la technologie, ils ont souvent été confrontés au problème de l’inadéquation entre les thématiques traitées et les priorités de développement du pays, puis l’inadaptation des mécanismes de gestion des fonds aux systèmes financiers en place ici au Mali. Ces facteurs suscités constituent entre autres, les causes essentielles qui empêchent la recherche de jouer son rôle de levier du développement, a-t-il rappelé. A ses dires, la mise à disposition d’un financement endogène pérenne pour la recherche au Mali, témoigne la détermination des autorités de notre pays, notamment celle du Président de la République, de faire de la recherche le fer de lance d’un développement durable et d’une croissance inclusive pour le pays.
« Je suis convaincu, que des éminents chercheurs, engagés et disponibles, soutenus par un accompagnement de qualité des Conseillers Scientifiques, parviendront à relever les défis qui handicapent la recherche dans notre pays, sous l’impulsion du Secrétariat Technique et du soutien constant du Gouvernement », a-t-il estimé. Et de préciser qu’au cours de cette Première Session, quarante-sept (47) rapports sont soumis à un examen. « Je suis persuadé que cet examen se fera avec la rigueur habituelle et toute l’attention requise à la lumière des recommandations faites par la Commission scientifique », a-t-il souhaité. Il a fini ses interventions en témoignant toute sa gratitude aux Conseillers Scientifiques nationaux et aux personnes ressources pour leur rôle déterminant dans l’amélioration de la qualité des documents soumis à la Commission Scientifique et, au-delà, dans le suivi-conseil et dans la supervision des projets sur le terrain.
S.B. TRAORE
