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6e édition du déjeuner de presse : Le maire de la CV Amadou Ouattara fait les points du dernier semestre

6e édition du déjeuner de presse : Le maire de la CV Amadou Ouattara fait les points du dernier semestre

Depuis son arrivée à la tête de la Mairie de la Commune V en fin 2016, le maire Amadou Ouattara organise chaque semestre un déjeuner de presse, pour faire le bilan semestriel et aussi dévoiler les perspectives en faveur du développement et l’épanouissement de la Commune. En effet, la 6édition de ce déjeuner de presse a eu lieu, le samedi 29 février 2020, à l’hôtel Olympe en présence du maire et de son équipe ainsi que d’un parterre de journalistes.

Retenons que ce déjeuner de presse qui est à sa 6e édition a pour but de faire le bilan des six derniers mois au titre de l’exercice budgétaire 2019. L’objectif recherché est de susciter le questionnement, fournir des explications et apporter tout l’éclairage utile à la participation et la responsabilisation citoyenne. Ainsi, il est à souligner qu’en vue de la consolidation des acquis au titre du 1er semestre de l’exercice 2019 et en vertu du principe de continuité de l’administration, le maire Amadou Ouattara et son équipe ont œuvré au maintien et à la consolidation du climat social eu égard au contexte politico sécuritaire et social. Outre, la Mairie de la CV du District de Bamako conformément aux dispositions législatives a assuré une prise en charge des fortes, complexes et diverses demandes sociales, personnelles, associatives, syndicales et communautaires.

Eu égards, le maire de la Commune V, Amadou Ouattara fait savoir que cet exercice consiste à restituer les six derniers mois de l’année 2019 ans. « C’est un exercice pour rendre compte de notre gestion de six mois. La loi dit que c’est une fois par an et nous avons estimé que deux fois par an serait plus logique et profitable pour atteindre les 600 000 âmes qui constituent la population de notre commune », explique le maire Ouattara. Selon lui, la presse en tant que 4e pouvoir dans une démocratie peut relayer les bonnes informations à l’endroit des citoyens pour lesquels nous gérons la cité. « Nous n’avons pas la prétention de dire tout ce que nous avons pu faire au cours du semestre passé et que nous avons tous réussi, non, mais l’exercice consiste à rendre compte de nos avancées, de nos difficultés, et probablement même de nos échecs. Comme on le dit, l’échec permet toujours de corriger et ça permet de revoir les choses et de refaire de façon qualitative. Nous ne pouvons pas atteindre toutes les populations mais avec le concours de la presse il est évident que l’audience doit s’élargir au profit des populations », a-t-il précisé. A cet effet, le maire Amadou Ouattara énoncera que ces six mois ont été un peu écorchés parce qu’en 2019 les activités de la Mairie ont été un peu paralysées. Mais il n’y a pas que les contraintes et les échecs qu’on a relevés, il y a quand même des avancées significatives, a-t-il signalé. Au demeurant, il a cité quelques réalisations notamment le bitumage et l’électrification de certaines routes à Daoudabougou etc.

L’interdiction du Chichaet duTaradol en Commune V

Selon le maire Amadou Ouattara, son interdiction est une bonne chose car cela permet d’éviter aux jeunes de s’adonner à des pratiques malsaines allant à l’encontre de nos mœurs et aussi de préserver leur santé. Pour le maire, il faut la sensibilisation notamment des commerçant de ne pas l’importer, parce que se sont des produits qui compromettent l’avenir des enfants. Pour l’échec de la rénovation du marché de Sabalibougou, le maire Amadou Ouattara, confiant, révèlera que la rénovation dudit marché, était un projet phare qui envisageait de donner un nouveau logo à ce quartier. Malheureusement, il dira que certains individus malintentionnés ont saboté le projet en divulguant des informations mensongères et fausses. C’est la Banque mondiale qui devait financer ce projet. « Nous continuerons à sensibiliser les populations et la société civile avec lesquels nous travaillons », a-t-il annoncé. Ainsi, le maire en réponse à une question des journalistes sur les espaces universitaires supposés vendues par la Mairie, met au défi quiconque à présenter un document qui le prouverait, selon lui c’est une mauvaise intention qui était dernier ce cabale médiatique mené par l’AEEM.

Plus de 500 millions de F CFA mobilisés

Dans le dernier semestre de l’année écoulée, il y a eu trois sessions du conseil communal dont une session extraordinaire et 16 commissions y travaillent. S’agissant des ressources financières du dernier semestre, ils ont trois provenances à savoir : les fonds propres de la mairie estimés à 525 993 885 de F CFA ; de l’État (Fonds transférés pour le paiement du salaire des enseignants de la collectivité, santé et assainissement et enfin du partenariat estimés à  14 132 032 F CFA. Sur des prévisions de 657 250 000 F CFA la Mairie a pu mobiliser en recettes 450 949 296 soit un taux de 68,46.

Concernant les difficultés, Mme Katilé Adjaratou Sène 2e adjointe du maire, a souligné le climat social, les grèves du personnel, des marchés et des sit-in et le refus systématique de l’enrôlement bioélectronique par les occupants des équipements collectifs marchands (non encore levé) qui ont constitué le manquement pour la mobilisation des recettes. Ainsi, le difficile recasement des 4000 déguerpis à Mountougoula en raison des procédures judiciaires non encore clôturé et l’arrêt de la régulation des occupations pour non approbation des plans de réhabilitation.

Pour les perspectives, le 3e adjoint Adama Konaté dira que la poursuite du recasement des déguerpis à Mountougoula/Diallakorobougou, par le Conseil communal ; l’élaboration et adoption par le conseil, du budget additionnel avant le 30 juin prochain ; la mise à jour du site web de la Mairie ; la poursuite des démarches en vue de la levée des obstacles à la généralisation du recouvrement bioélectronique des taxes et autres redevances….

Cependant il est à retenir que la CV a été Créée par l’ordonnance n78-34/CMLN du 18 août 1978 qui couvre une superficie de 41km2 et comprend huit (8) quartiers administratifs dont quatre (4) sont lotis et viabilisés, il s’agit Quartier Mali, Badalabougou, Torokorobougou, et Sema. Trois quartiers lotis mai non viabilisés, comprend Daoudabougou, Sabalibougou, Kalaban Coura et enfin un quartier partiellement loti et viabilisé, il s’agit de Baco-Djiocoroni.

M.L. KONE

LE FONDEMENT

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