Header ad
Header ad

6e session ordinaire du CA de l’ONEF: Le budget 2019 s’estime à plus de 500 millions de FCFA

6e session ordinaire du CA de l’ONEF: Le budget 2019 s’estime à plus de 500 millions de FCFA

L’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) a tenu, le jeudi passé, au siège du Conseil national du patronat (CNPM) sa 6e session ordinaire du Conseil d’administration. C’était en présence des administrateurs et sous la présidence du ministre de la Jeunesse, de l’emploi et de la construction citoyenne, Amadou Koïta, président du CA et en présence du Directeur général de l’ONEF, Boubacar Diallo.

Disons qu’au cours de cette session, les administrateurs ont pu examiner et valider le procès-verbal de la 5è session, ainsi que la mise en œuvre des recommandations de la dernière session ; examiner et adopter le  rapport d’activités financier de 2018, ainsi que les activités programmées et le budget prévisionnel pour l’exercice 2019, estimé à plus de 500 millions de FCFA, soit une hausse de 10,2% par rapport à celui de l’année dernière.

Il ressort du rapport qu’à la date du 31 décembre 2018, le taux de réalisation des activités programmées de l’ONEF est de 68% et un taux d’exécution de budget mobilisé de 92,6%.En plus du budget, selon le Directeur général de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF),Boubacar Diallo, l’exercice en cours sera marqué par la poursuite du plan d’action quinquennale de sa structure. Selon lui, de nos jours, au regard de ses réalisations, l’ONEF est devenu une structure modèle dans la sous-région. Aujourd’hui, l’ONEF a pris son envol et est de plus en plus sollicité par des partenaires a-t-il estimé. Il a rappelé avoir reçu la visite de travail de quatre pays africains venus s’inspirer du modèle malien sur le système d’information du marché de l’emploi et de la formation professionnelle, en 2018.

Ainsi, l’ONEF a réalisé 6 études de recherches sur l’emploi a dit le DG Diallo et de souligner que dans les mois à venir, il envisage d’organiser des rencontres autour de ces recherches pour la vulgarisation de leur contenu. La production des données statistiques fiables sur l’emploi et la formation permet de renseigner régulièrement les indicateurs clés du marché du travail, a-t-il indiqué.

Pour le ministre Amadou Koïta, le rôle prépondérant de l’ONEF, depuis sa création, permet à notre pays de renseigner chaque année, non seulement les indicateurs de l’emploi et de la formation dans le cadre du suivi de la mise en œuvre des politiques nationales de l’emploi et de la formation, mais aussi les indicateurs de la liste minimale de l’UEMOA et ceux de l’OIT. Ces indicateurs sont des outils précieux qui servent à mieux orienter les décideurs dans l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies idoines pour lutter contre le chômage, le sous-emploi et la pauvreté des jeunes et femmes, a-t-il énoncé.

Depuis son opérationnalisation en 2015 et malgré les difficultés, l’ONEF a pu produire une quarantaine de rapports d’études qui, selon lui, font de lui un modèle pour les pays qui ont démarré le processus de création et d’autonomisation de leur observation de l’emploi et de la formation.

KOME A.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *