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Affaire de l’annexe II de la Grande Mosquée : Bazoumana Fofana gagne aux premières instances contre l’Imam Koké Kalé et ses acolytes

Affaire de l’annexe II de la Grande Mosquée : Bazoumana Fofana gagne aux premières instances contre l’Imam Koké Kalé et ses acolytes

L’affaire qui s’oppose l’opérateur économique Bazoumana Fofana et l’Imam de la Grande mosquée de Bamako, Koké Kalé, Ibrahim Kouremakan, ancien régisseur, Ibrahim Sy ancien comptable, Aboubacar Samadiaré, commerçant et autres, est toujours devant la justice. Les sentences des premières instances du Tribunal de la Commune II a donné raison plusieurs fois au sieur Fofana et la partie déboutée a fait appel à la deuxième grande instance dont la Cour d’Appel. Et les deux personnalités doivent se retrouver devant les juges dans la semaine prochaine.

« Nous avons gagné au Tribunal de la Commune II contre l’Imam de la Grande mosquée de Bamako, Koké Kalé et il a fait appel à la Cour d’Appel dont le jugement prévu dans la semaine. Aujourd’hui je ne sais pas dans quel pays nous sommes. Au moment du procès, le juge avait ordonné l’arrêt des travaux de construction et aussi la démolition de la partie constructive avec des amendes qui devaient m’être payer mais hélas l’imam et son équipe ont continué en signant un contrat d’un milliard de F CFA avec un bailleur. Je demande toujours à la justice de trancher cette affaire en appliquant le droit. Je sais déjà que l’imam et son staff sont entrain de tout mettre en œuvre pour gagner dans le mensonge et impliquer les autorités politiques et les hauts cadres du pays pour qu’ils puissent influencer et tromper la justice. Mais j’espère qu’il y a des juges dignes et honnêtes », se sontlà les propos que nous a confié le sexagénaire opérateur économique Bazoumana Fofana. Quel litige oppose ce vieux et les gestionnaires de la Grande mosquée de Bamako ?

Rappelons que depuis un moment le torchon brûle entre Bazoumana Fofana et l’Imam de la Grande Mosquée de Bamako, Koké Kalé et son équipe sur la gestion de l’annexe 2 de ladite Mosquée laquelle  a été construite par le sieur Bazoumana Fofana à hauteur de plus de 92 millions de France CFA en contrat de bail. Ce contrat de bail, à l’époque, a été scellé entre ce richard généreux et le Conseil d’administration de la Mosquée afin de non seulement  protéger les alentours de ce lieu saint pour les musulmans contre la dégradation, la divagation des malfrats et le nid des drogués mais  aussi de subvenir à sa gestion dont l’assainissement dudit lieu et de ses toilettes.

Pour mémoire d’homme, la première pierre de la Grande Mosquée de Bamako a été posée le 08 août 1974 par le représentant de l’Arabie Saoudite. Après la construction, c’est le Grand Imam de Médine qui est venu à Bamako pour son inauguration. Pour l’unité des musulmans et aussi la bonne gestion de la Grande Mosquée, Bazoumana Fofana est l’un des précurseurs, de la création en 1976 de l’Association malienne pour l’unité et le progrès de l’islam (AMUPI) qui rassemblait les ‘’Wahhabites et non Wahhabites et le Soufi c’est-à-dire ceux pratiquant la confrérie Tidianiya’’.

Ainsi, pour tenir l’image de plus belle de ce joyaux architectural pour des musulmans, il y a  eu la mise en place du  premier bureau du Conseil d’administration islamique, composé de 14 personnes, sous la présidence d’El hadji Oumar Ly, premier Gouverneur malien après l’indépendance et non moins à l’époque le président de l’AMUPI. Ce bureau avait pour objectif de prendre à bras le  corps toute la gestion de la Grande Mosquée afin qu’elle  puisse rester enviable pour tout le monde. Pour ce faire, Bazoumana Fofana  qui avait les expériences à travers ses différents voyages à travers le monde, a demandé au Conseil d’administration, dont lui-même était membre, d’approcher les autorités de l’époque pour qu’elles leur donnent tout l’artisanat afin qu’ils l’aménagent et que les recettes qui y proviennent puissent assurer les charges de la Mosquée.

C’est dans cette optique, que l’Etat a donné le terrain qui est entre l’artisanat et la Mosquée et c’est sous son leadership que l’Arabie Saoudite a financé la construction du terrain  à moitié. Et ces magasins construits couvraient entièrement les entretiens de la mosquée à l’époque. Alors, il est à souligner que la partie non construite était devenue un lieu de passage, exposé à toutes sortes d’insalubrité et de désagréments, devenu ainsi le quartier général des bandits de tous genres (drogués, malfrats). Face à cette préoccupation, l’opérateur économique Bazoumana Fofana a eu le contrat de bail avec le Conseil d’administration, lequel s’était installé à Dakar, afin d’occuper  le reste du terrain pour la construction de 12 magasins dont le coût s’élèvait à 92 885 443 de francs CFA.

Nous y reviendrons.

M.L. KONE (Fondement) 

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