Header ad
Header ad

Agriculture : L’ATI, une structure à soutenir pour booster le développement rural

Agriculture : L’ATI, une structure à soutenir pour booster le développement rural

En 2015, les autorités maliennes ont envisagé à mettre en place l’Agence d’Aménagement des Terres et de fourniture de l’eau d’Irrigation (ATI) en vue d’accélérer le rythme des aménagements hydro-agricole ; de mettre en place des pôles de croissance Agricole (agropoles) ; d’appuyer l’installation de jeunes (hommes et femmes) dans l’Agriculture, par exemple à travers le programme de création de Nouveaux Villages Agricoles (NVA).

Dès sa mise en œuvre, Dr. Lamissa Diakité fut le premier Président directeur général de cette agence qui vient à point nommé pour assurer la sécurité alimentaire. C’est en avril dernier, il a passé le relais au nouveau PDG à la personne nommé M. Altanata Ebalach Yattara lors du Conseil des ministres du 24 février 2021

En effet, l’Agence d’Aménagement des Terres et de fourniture de l’eau d’Irrigation (ATI) est un service nouvellement créé par le Ministère de l’Agriculture qui consiste à offrir beaucoup plus d’opportunités de travail aux populations rurales en vue d’assurer une sécurité alimentaire durable, de réduire la pauvreté. Au Mali et en Afrique d’une manière générale on juge le milieu rural comme étant le centre de la pauvreté. Donc l’objectif visé, c’est de réduire la pauvreté. Pour y arriver, il faut trouver des moyens pour pouvoir aménager suffisamment d’espaces. Suffisamment d’espaces avec plus de 2 200 000 hectares potentiels de terres irrigables, le Mali ne dépasse pas présentement 150 000 hectares. Ce qui veut dire que la potentialité reste encore très importante. Le gouvernement a bien voulu mettre l’accent sur la maîtrise de l’eau. D’où la nécessité de mettre un outil de gestion de cette politique de maitrise de l’eau. Et aussi d’où la nécessité de faire de l’ATI est un Établissement Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC) avec une vision d’assurer la sécurité alimentaire et de réduire la pauvreté.

Par ailleurs, en ce qui concerne les activités de terrain, il faut au moins 5 millions de F CFA /hectare pour l’aménagement. Donc s’il faut aménager des milliers d’hectares, c’est des milliards de nos francs qu’il faut avoir pour arriver à cela. C’est là, où en plus du fonctionnement assuré par l’État, l’ATI tourne vers la recherche des partenaires dont la Banque mondiale. Laquelle nous finance présentement à hauteur de 54 milliards de F CFA. En outre, l’un des projets financés par la Banque mondiale est le Projet d’Appui Régional à l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel (PARIIS) qui est un projet régional mis en œuvre par six pays dont, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Sénégal, le Tchad et la Mauritanie sous la coordination du CILSS (Le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel). Autre projet financé est le Projet de Développement de la compétitivité et de la Diversification Agricoles dans les Zones Arides et Semi-arides du Mali (PDAZAM) avec comme objectif d’améliorer la productivité agricole et renforcer la résilience des ménages ruraux bénéficiaires dans les zones arides et semi-arides ciblées….

B. KONE

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *