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ANSSA : L’étude de l’Alimentation totale en Afrique Sub-saharienne…restituée 

ANSSA : L’étude de l’Alimentation totale en Afrique Sub-saharienne…restituée 

L’Agence nationale de la sécurité sanitaire des aliments (ANSSA) en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a organisé, le mercredi 21 novembre 2018, un atelier national de restitution des résultats de l’ « Etude de l’Alimentation totale en Afrique Sub-saharienne : exposition aux contaminants chimiques par voie alimentaire au Bénin, au Cameroun, au Mali et au Nigéria, EAT-R ». C’était placé sous l’égide du Secrétaire général du Ministère de la Santé et de l’hygiène publique, Dr MAMA Koumaré, en présence du représentant de la FAO au Mali, Amadou Allahoury Diallo et plusieurs autres personnalités.

Après le mot de bienvenu du maire de la commune III, le représentant de la FAO a pris la parole et au cours de son intervention, a révélé que la FAO a enregistré 600 Millions de cas de maladies d’origine alimentaire par an. Avant d’ajouter que, les aliments impropres à la consommation représentent une menace pour la santé humaine et les économies et touchent de manière disproportionnée les personnes vulnérables et marginales, notamment les femmes, les enfants, les populations en proie à des conflits et les migrants. Selon lui, les différentes crises alimentaires autour de la maladie de la vache folle, la grippe aviaire, la dioxine, la mélamine et les aflatoxines illustrent les conséquences à la fois sanitaires et économiques qui peuvent résulter de la production et de la consommation de denrées alimentaires contaminées, frelatées ou malsaines. Ainsi, il a fait savoir que la FAO a pour mandat d’aider les pays à éliminer la faim, l’insécurité alimentaire et la malnutrition. Avant de rassurer le soutien de sa structure en faveur de l’ANSSA via le Gouvernement du Mali.

Le secrétaire général du ministre de la santé, Dr Mama Koumaré, a signalé dans son discours d’ouverture que l’importance de cet atelier de restitution de l’étude sur l’alimentation totale réalisée en Afrique subsaharienne dans 4 pays  dont le Mali, le Bénin, le Cameroun et le Nigeria. Selon lui, la présente étude à pour but de promouvoir l’utilisation de l’alimentation totale comme méthodes rentables pour surveiller l’impact sanitaire potentiel des produits chimiques dans l’approvisionnement alimentaire ; dont l’objectif de l’étude est de mettre à la disposition des systèmes nationaux de sécurité alimentaire des données scientifiques requises pour le Bénin, le Cameroun, le Mali et le Nigéria. A l’en croire, l’accès à des aliments nutritionnels appropriés et sans danger est un droit universel reconnu lors de la conférence internationale sur la Nutrition en 1992, puis réaffirmé lors de la déclaration du sommet mondial de l’Alimentation, à Rome en Novembre 1996. Selon une étude réalisée par l’OMS en 2015, on estime la charge mondiale de la mortalité d’origine alimentaire à près de 420 000 cas de décès par an, dont principalement des enfants de moins de cinq ans et des personnes vivant dans les sous-régions à faible revenu, notamment au niveau des zones de l’Afrique et l’Asie du Sud-est.

Coulibaly

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