Le constat général fait que depuis la maladie de Choguel Kokalla Maïga, l’apaisement se règne. Si l’homme est apprécié par ses partisans, il faut aussi reconnaitre qu’il est une persona non grata chez d’autres notamment les hommes politiques et ses camarades de lutte. Car, certains estiment que Choguel étant Premier ministre, n’est pas la personne idéale pour rassembler les maliens et organiser les élections transparentes et crédibles qui mettront fin à la transition.
En début d’août, le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, a disparu des radars. Du coup, les informations ont circulé pour dire qu’il a été attaqué par un AVC que ses proches ont démenti. Ces derniers ont affirmé qu’il à été mis en repos forcé pour une semaine sous la recommandation de son docteur. Malheureusement, ce repos forcé était loin d’être une vérité, car Choguel était hospitalisé pendant deux mois dans une clinique de la place. Pendant ce temps, son poste est géré par son ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Porte-parole du gouvernement, le Colonel Abdoulaye Maïga.
Toutefois, nous constatons qu’il y a un apaisement sur la scène politique. Les maliens surtout les politiciens observent un silence face à la transition, une occasion que les autorités doivent mettre à profit pour honorer le délai imparti pour éviter au pays d’autres aventures. Il est aussi à rappeler que depuis sa nomination au poste de Premier ministre, Choguel n’a pas fait l’unanimité au sein de la classe politique voire au sein de son mouvement (M5-RFP) grâce auquel il fut nommé audit poste.
Par ailleurs, il est à évoquer que Choguel est de retour chez-lui après plus de deux mois d’hospitalisation. Certaines informations affirment qu’il continue avec sa rééducation. Si ses partisans attendent son retour triomphale à son poste, d’autres estiment que c’est fini pour lui. Pour eux, vu que Choguel est contesté, l’actuel Premier ministre par intérim sera bientôt confirmé au poste, car il est pour le moment aux yeux de la majorité, un idéal consensuel pour mériter ce poste. Quand même, on constate un apaisement sur les réseaux sociaux, car pour d’aucuns, beaucoup d’activistes et de videomans seraient à la solde de Choguel pour défendre ses actes et traiter ceux qui osent les critiquer ’’d’apatrides’’.
B. KONE
