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Après le départ de Boubeye : Qui pour le remplacer et être à la hauteur des attentes

Après le départ de Boubeye : Qui pour le remplacer et être à  la hauteur des attentes

Soumeylou Boubeye Maiga, le  »mystérieux » Tigre premier ministre passe le temps le plus sale de sa carrière politique. Controversé par certains leaders religieux, les opposants et certaines personnes de la majorité présidentielle dont lui même fait partir, SBM est aujourd’hui une personne non grata. Rare qu’un premier ministre du Mali soit détesté jusqu’à un tel point. Bien que le président ait confiance en lui et tient à le garder, et vu l’ampleur de la situation l’on peut dire qu’il n’a pas le choix.

Aujourd’hui, le premier ministre, Soumeylou Boubeye Maiga est la bête noire des opposants, et certains leaders religieux voire de la majorité présidentielle. Cet homme qui était considéré comme un sauveur du Mali, par sa connaissance du rouage de l’administration malienne, est devenu l’homme le plus contesté sous le régime d’IBK. Selon certains, le Tigre a failli à sa mission et depuis sa nomination, à part l’organisation des élections présidentielles, la crise sécuritaire au nord, au centre, la grogne sociale s’empirent. Plus d’autres défis, la situation n’a pas bougé d’un iota. Forcement IBK devrait se débarrasser de SBM mais pour jeter son dévolu sur qui ?

La situation que traverse le pays pourrait être la cause du refus de beaucoup de cadres d’être nommés premier ministre à cette heure. C’est pour cette raison, que d’aucuns s’interrogent, sur l’après  Boubeye : qui pour le remplacer et avec quelle baguette magique, relever les défis colossaux de la nation ? Les maliens doivent savoir que le changement de premier ministre est toujours une perte immense pour l’Etat. Une fois nommé, le PM pourra faire deux mois sans commencer le boulot. Bien entendu ce dernier, vient avec parfois une nouvelle équipe notamment ses proches, ses parents, ses connaissances à qui il pense avoir confiance. Rares sont ceux qui une fois nommés ministres, s’éloignent de la corruption et de la dilapidation du denier public.

Le pays ne doit pas fonctionner sur les rancunes, les règlements de compte ou la gestion famille, les intérêts personnels. C’est que nous regrettons aujourd’hui dans notre pays. Ainsi, le président de la République doit être un homme franc, intègre et honnête envers son pays et son peuple. En tant que chef, il doit incarner la bonne image du pays afin que les autres puissent emboiter son pas. IBK ne semble pas combler ces critères et même s’il les combles alors son entourage pourrait être entrain de le trahir. Parce qu’à l’heure actuelle rien ne va au Mali. La preuve l’éducation qui est le socle de tout développement est bafouée avec les grèves intempestives des enseignants. Alors, il est grand temps que le président IBK se réveille pour que le Mali ait un meilleur lendemain.

B. KONE

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