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Arrestation de Oumar Mariko et co-accusés : Le collectif d’avocats conteste le bien-fondé et la légalité

Arrestation de Oumar Mariko et co-accusés : Le collectif d’avocats conteste le bien-fondé et la légalité

Dr. Oumar Mariko non moins président du parti SADI et deux autres accusés viennent d’être mis sous mandat de dépôt, le mardi 07 décembre 2021, par le Tribunal de grande instance de la Commune IV du district de Bamako. Ils sont poursuivis pour  »injures commises par le biais d’un système d’information et de communication ; violation du secret de la communication et la diffusion d’injures et menaces’’. Et leur jugement est prévu pour le 15 février 2022 prochain.

En fait, la semaine dernière deux vocaux du président du parti SADI circulait sur les réseaux sociaux. Dans ces vocaux, l’ancien leader et l’un des fondateurs de l’Association des élèves et étudiants du Mali (Aeem) qualifie l’actuel premier ministre  »de menteur », il professe qu’ils doivent tenir des émissions radiophoniques pour mettre à nu les contre-vérités des propos de Choguel Kokala Maiga sur l’Aeem en 1991. Ainsi, dans ses échanges privés avec l’un de ses collaborateurs, Dr. Mariko profère des injures contre Choguel. Cependant, il est à rappeler que dans la semaine un vocal de Choguel aussi circulait sur les réseaux dans lequel il parle des coups d’État de 1991 et celui de 2012 et aussi le rôle de l’Aeem à l’époque.

Suite à cela, le week-end dernier Bakary Camara et Boubacar Soumaoro dit Bouba Fané furent arrêtés et mis en garde à vue. Dans le sillage, Dr. Oumar Mariko fut convoqué le lundi matin à la Brigade de recherche du camp I de la gendarmerie de Bamako. En répondant cette convocation, l’enfant de Kolondieba fut mis en garde à vue comme les deux accusés. Et le mardi 07 décembre, un mandat de dépôt à été émis contre ces trois personnes pour  »injures commises par le biais d’un système d’information et de communication ; violation du secret de la communication et la diffusion d’injures et menaces’’.

A cet effet, dans un communiqué le Collectif des avocats de ces trois personnes sous la houlette de l’ancien ministre de la Justice, Me Mamadou Ismaïl Konaté dit avoir pris acte de la décision de placement sous mandat dont ils contestent par ailleurs le bien fondé et la légalité. « Les avocats entendent se concerter en premier, puis, en rapport avec leurs clients, se réservent pour l’instant le droit d’agir aussi bien contre le mandat de dépôt que contre l’ensemble de la procédure qui viole les règles de droit, les libertés et le caractère privé et confidentiel des échanges mis en cause », déclare le collectif.

Par ailleurs, les militants et sympathisants du parti SADI et plusieurs partis politiques dénoncent cette arrestation et ils expriment leur inquiétude face aux arrestations arbitraires des autorités de la transition par le biais de la Justice. Ils estiment ainsi qu’ils croient que la justice ne se laissera pas manipulée par les autorités de la transition qui foulent aux pieds les lois de la République pour arrêter certains hommes politiques qui dénoncent leur mauvaise gestion et leur incapacité à faire face à l’insécurité dans notre pays.

S.B. TRAORE

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