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Assassinat odieux d’Imam Abdoul Aziz Yatabbary par le criminel Moussa Guindo : Ce qu’en disent habitants de Médina-Coura et Missira

Assassinat odieux d’Imam Abdoul Aziz Yatabbary par le criminel Moussa Guindo : Ce qu’en disent habitants de Médina-Coura et Missira

Selon une version désormais répandue dans les quartiers Médina-Coura et Missira, l’Imam Yattabaré et son bourreau se connaissaient. Le second était le gardien des boutiques mitoyennes de la mosquée qui porte le nom du défunt. Aussi, il (l’agresseur) remplissait les bouilloires destinées aux ablutions des fidèles. On peut dire qu’il était employé de la «Mosquée Yattabaré».

C’est par bonté musulmane que le défunt Imam décida de lui confier un tricycle (KATA-KATANI) tout neuf avec charge pour lui de travailler et lui rendre compte. L’homme ne s’est visiblement pas acquitté de ses obligations contractuelles. Au lieu de conduire l’engin et en tirer profit, le sieur Guindo avait commencé à fréquenter d’autres milieux malsains.

Il nous revient justement qu’au moins 48 heures avant le drame, il avait eu maille à partir avec la police dans la circulation routière. Les jeunes policiers lui avaient alors donné une bonne correction. Informé de la situation, l’Imam décida de lui retirer l’engin. Et l’assassinat survint dans les 48 heures qui ont suivi.  Une attitude de vengeance ?

Sa rancœur contre l’Imam semble, en tout état de cause, avoir été exploitée à partir du milieu qu’il avait commencé à fréquenter. En somme, il semble avoir été manipulé dans un but bien précis. Son mensonge l’atteste. En tentant d’incriminer faussement Soloni-Tondjan, il essaie maladroitement d’orienter l’enquête et du coup, de cacher le ou les véritables commanditaires. En garde-à-vue au commissariat de police, le suspect a évoqué la même version soutenue par l’auteur du communiqué.  Une version erronée !

B.S. Diarra

Un contingent de policiers déployés pour éviter le pire… Le ministre du culte boudé lors des obsèques

Un message fort a été lancé aux autorités suite à l’arrestation du tueur et lors des obsèques de la victime.

Quelques heures après l’assassinat dans la matinée du samedi 19 Janvier, des centaines de fidèles ont pris d’assaut le commissariat de police du 3ème Arrondissement réclamant qu’on leur remette le tueur et qu’ils en finissent. Il a alors fallu beaucoup de diplomatie de la part des responsables dudit commissariat et surtout une bonne de la sagesse des imams présents pour éviter le pire.

La police avait déployé un fort contingent en renfort avec consigne de n’entreprendre la moindre action susceptible d’envenimer la situation.  Consigne respectée à la lettre !

Les obsèques ont lieu le lendemain 20 janvier à partir de 10 heures à ladite Mosquée «Mosquée Yattabaré» à même le domicile du défunt. Le ministre du culte était présent. Et lorsqu’il prit la parole en vue de faire part des condoléances et de la compassion du gouvernement, il fut accueilli par des bourdonnements de désapprobation si forts qu’il dut laisser la parole. Un message très fort !

Si les autorités ne prennent garde, l’insécurité serait la cause de la chute du régime politique en place. C’est le principal message qu’on peut retenir de la présence des centaines de citoyens musulmans au commissariat de police et de la réponse envoyée au ministre du culte lors des obsèques.

B.S. Diarra (Sentinelle)

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