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Assises nationales de Choguel et Assimi : De la dilapidation du dénier public à la provocation d’une autre crise

Assises nationales de Choguel et Assimi : De la dilapidation du dénier public à la provocation d’une autre crise

Pour manipuler les gens en faveur de la prolongation du délai de la transition, le président de la Transition, le Colonel Assimi Goita et son premier ministre, Choguel Kokalla Maïga envisagent l’organisation d’une assise nationale dont la majeure partie de la classe politique et de la société civile trouvent inopportun et la considèrent comme de la dilapidation de l’argent public pour des futilités.

En décembre 2019, le Dialogue national inclusif (DNI) fut organisé ; ce qui a pu rassembler la majorité de la classe politique. Après leur forfait de renversement du pouvoir par un coup d’État, les putschistes dont le patron est l’actuel président de la transition, avait promis la mise en œuvre de la conclusion de ce DNI. La charte de la transition a aussi exigé sa mise en œuvre. Pendant 13 mois de gestion décevante de la transition, Assimi et ses acolytes veulent organiser cette assise nationale en rassemblant leurs partisans dans la salle, comme ils l’ont faits lors de l’élaboration de la charte de la transition, pour trouver le moyen de prolonger la transition. Ce projet aveugle, il faut le dire, risquerait de susciter une autre crise dans notre pays. « Nous ne pouvons pas faire encore confiance à Assimi et Choguel car ils sont en train de mentir au peuple malien. Assimi Goita a clairement dit que le délai de la transition sera respecté et c’est pareil pour Choguel. Ce dernier a crié ici dans les rues avant sa nomination comme premier ministre le respect du délai de 18 mois de la transition. Quand même, qu’ils sachent que la méthode qui a permis qu’ils soient aujourd’hui ’hui au pouvoir existe toujours. Donc, si cette transition est prolongée, ce ne serait pas avec eux. Ils doivent respecter le peuple malien », exprime Abdoulaye Diabaté. « Vous savez la situation du Mali est très compliquée et ce ne sont pas les hommes de cette transition qui pourront les résoudre il faut qu’on se dise la vérité. J’accordais un peu de confiance à Assimi Goita mais il prend goût au pouvoir ; ce qui est très dangereux pour lui. De la façon la situation du Mali est compliquée ils doivent seulement organiser une bonne élection pour élire un président choisi par les électeurs. D’abord leur acte de coup d’État a mis le pays à terre. Donc qu’ils organisent les élections pour quitter le pouvoir dans l’intérêt de tous », énonce Yacouba Dembélé. Pour Aminata Diarra on pourra prolonger la transition à deux à trois mois si on voit que réellement ils ont posé les jalons de l’organisation de bonnes élections. Mais vue la situation actuelle, c’est difficile. « Qu’ils se détrompent ! Ce n’est pas avec les arrestations de quelques personnes qu’ils auront la quittance du peuple malien dans ce sens. Ils doivent d’abord respecter leur parole donnée, ce qui sera mieux pour tous », ajoute-t-elle. Ainsi, il est de sieur Adama Berthé de dire que le pays est toujours en otage entre les mains des politiciens et des militaires. Pour lui, il est grand temps qu’ils aient pitié du pays et des maliens.

Par ailleurs, il est à retenir que Assimi doit savoir que le respect du délai de la transition lui permettra dans l’avenir d’avoir la confiance du peuple malien. Mais, s’il essaie de berner le peuple et il le trouvera sur son chemin. On reconnaît les grands hommes par le respect de la parole donnée, le respect de leurs promesses et la mise en œuvre des actions concrets pour le bonheur de l’ensemble du peuple.

M.L. KONE

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