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Assises nationales de la refondation : Une dilapidation du dénier public selon le PARENA

Assises nationales de la refondation : Une dilapidation du dénier public selon le PARENA

Depuis quelques années le Mali est confronté à l’insécurité grandissante. Tantôt ce sont les terroristes qui font les attaques meurtrières tantôt les attaques entre les ethnies différentes. La complexité de la crise sécuritaire du Mali mérite une analyse profonde pour en avoir une solution idoine et diligente. En effet, le Parti pour la renaissance nationale (PARENA) a fait une déclaration dans laquelle il interpelle le rassemblement du peuple pour endiguer l’insécurité.

Cette déclaration en date du 11 août 2021 intervient suite aux attaques des hommes non identifiés dans les villages à Ouatagouna, Dirga, Kaarou et Daoutegeft, le dimanche 08 août, avec un bilan de plus de 50 morts. Après avoir condamné cet acte de barbarie d’une autre époque, le Parti du bélier blanc adresse ses condoléances attristées aux familles endeuillées, souhaite prompt rétablissement aux blessés et exprime sa solidarité aux populations de la zone des trois frontières (Burkina, Mali et Niger).

Par ailleurs, vivement préoccupé par la persistance et l’aggravation de l’insécurité dans plusieurs régions du Mali, le PARENA interpelle notamment le gouvernement de transition sur la détérioration de la situation sécuritaire au Centre devenue une menace pour la cohésion de la Nation. Le nombre d’écoles fermées est un des principaux indicateurs de l’insécurité : plusieurs centaines d’écoles sont fermées affectant quelques milliers d’enseignants et des centaines de milliers d’enfants qui se retrouvent à la rue, nous précise le parti de Tiéblé Dramé.

Ainsi, le PARENA fait un rappel aux autorités de la transition que plusieurs villages du centre du Mali sont coupés du reste du pays depuis le début de la saison des pluies. Sous blocus des groupes armés terroristes, les habitants de ces villages sont interdits de travaux champêtres et de toutes formes de relations avec leurs voisins. Le bétail des paysans est emporté. Les femmes et les jeunes filles sont contraintes de porter le voile par des assaillants armés, détaille-t-il.

De plus, selon le PARENA, depuis le 8 juillet, les entrées des villages de Diambé, Songo et Barikoro (secteur de Diabaly) sont bloquées par des hommes armés. Deux notables dont le chef des donsos, Ngoloba Coulibaly ont été tués. Dans la nuit du 8 au 9 août, le puit à grand diamètre de Songo, source d’approvisionnement du village en eau depuis des décennies, a été dynamité. Des explosifs ont été posés sur le pont, unique voie reliant Songo à Diabaly. Les 10 et 11 août, les habitants de Songo ont été réveillés, terrorisés par des coups de feu tirés par des hommes armés postés aux environs du village.

En exprimant sa solidarité avec tous les villages sous embargo, le PARENA en appelle au sursaut de toute la Nation devant la « Farabougouïsation » rampante du Centre qui risque de s’étendre à d’autres régions. « Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles relatives à l’insécurité dans les régions de Mopti, Ménaka, sur les routes du Sud, à l’Ouest du pays, au Sahel occidental (attaque, le 17 juillet, contre les chantiers de la route Kwala-Mourdiah-Nara : destruction d’engins lourds de travaux, enlèvement de personnels expatriés », indique le Comité directeur Parena. Il estime que le pays tout entier doit prendre la pleine mesure des dangers qui nous guettent.

Dans ces circonstances graves, la Nation doit être rassemblée en bloc derrière nos forces de défense et de sécurité, déclare-t-il. Avant de lancer un appel aux autorités militaires et civiles, aux forces vives afin de créer les conditions de l’union nationale, du rassemblement national, du sursaut de toutes les filles et de tous les fils du pays pour endiguer l’instabilité et l’insécurité qui représentent une menace pour l’existence de l’État et de la Nation.

Par ailleurs, le PARENA exhorte le Haut Conseil Islamique à offrir, de nouveau, ses bons offices. Il invite le Premier ministre, dans ces circonstances, à renoncer à ses projets qui divisent le pays comme, les « assises nationales de la refondation », à épargner les deniers publics destinés à cette opération hasardeuse. Enfin, le PARENA invite les autorités de la transition à se concentrer sur l’essentiel : la restauration de la légalité républicaine et constitutionnelle à travers la tenue d’élections crédibles sur la base d’un code électoral consensuel.

M.O. COULIBALY

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