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Avant-projet de la nouvelle Constitution : Les médias plaident pour l’inscription du droit à l’information dans la future loi fondamentale

Avant-projet de la nouvelle Constitution : Les médias plaident pour l’inscription du droit à l’information dans la future loi fondamentale

Considérée comme le 4ème pouvoir, dans la gestion démocratique d’un pays, la presse est une actrice incontournable dans la bonne marche de celle-ci. Par sa mission fondamentale, elle contribue au relèvement comme au rabaissement d’une nation. Aussi, il est plus que nécessaire, d’inscrire son apport dans la loi fondamentale de la République.

Ainsi, dans le souci de prendre en compte dans la nouvelle Constitution, tous les secteurs qui régissent la vie de la nation, la Maison de la presse a organisé une rencontre de réflexion sur l’avant-projet de cette loi fondamentale. Ce qui a permis aux professionnels des médias de faire des propositions d’amélioration pour une prise en compte de leurs préoccupations dans la future Constitution du Mali. C’était ce jeudi 20 octobre 2022, dans la salle des conférences de ladite Maison.

Rappelons que depuis 1992, la question de l’émancipation de la presse, la garantie de sa liberté et la sécurité de ceux qui l’exercent reviennent toujours lors des grandes réflexions nationales et les différentes tentatives de réformes politiques et institutionnelles au Mali. Si cette liberté tant réclamée est reconnue et garantie, les professionnels des médias jugent par contre la nécessité de reconnaitre et de l’inclure dans la plus grande norme juridique nationale, A celle-ci s’ajoutent d’autres aspects qui minent encore l’exercice du métier de journalisme, tels que : la protection du journaliste, le droit et la facilité d’accès à l’information etc.

En effet, au cours de cette rencontre, il a été question de porter d’abord la réflexion sur l’avant-projet de Constitution présenté par la Commission nationale de rédaction ; de faire des propositions d’amélioration ;  de parvenir à un consensus au sein de la presse et de dégager des stratégies pour défendre cette position unanime auprès des décideurs.

Après des heures d’échanges et de discussions, il est ressorti que l’article 15 de l’Avant-projet de la nouvelle Constitution ne prend pas  suffisamment en compte l’effectivité de toutes les problématiques auxquelles est confrontée la presse malienne. Aussi les interventions des uns et des autres ont été orientées dans ce sens, en vue de voir  intégrer dans la nouvelle Constitution cette dimension.

Au nombre des recommandations formulées au cours de cette rencontre de réflexion, il y a la  modification de l’article 15,  afin de prendre en compte plus généralement, les notions de la liberté de la presse, la protection du journaliste, le droit et la facilité d’avoir accès aux sources de l’information.

Cette journée de réflexion avec les professionnels des médias a permis, également de recommander, entre autres : l’érection de la Haute autorité de la communication (HAC) en une institution de la République ; le droit à l’information dans les services de l’Etat et l’indexation de l’aide à la presse au budget d’Etat

Notons que, l’objectif de cette rencontre était de faire des propositions d’amélioration,  dans le domaine qui concerne la presse. C’est pourquoi, les initiateurs et organisateurs de cette rencontre de réflexion, ont jugé opportun d’inviter toutes le figures emblématiques du secteur de la presse au Mali. Dont l’ancien ministre de la Communication, Sidiki N’fa Konaté, Hamèye Cissé, Tiona Mathieu Koné, Saouti Haidara etc.

Diakalia M Dembélé

22 SEPTEMBRE

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