Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Yaya Sangaré a présidé, le jeudi dernier, au Gouvernorat du District de Bamako, la cérémonie de signature de la Convention portant règlementation de l’affichage publicitaire extérieur. C’était en présence du Secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Adama Cissouma ; du gouverneur de Bamako, Baba Hamane Maiga ; du président du CNPM, Mamadou Sinsy Coulibaly ; du président du GPAC Sidi Dagnoko ; du porte-parole des maires signataires, Assane Sidibé.
Cette convention signée, entre le gouvernement à travers le ministère de la Communication et l’Administration territoriale et de la décentralisation, le gouvernorat du district de Bamako, les six maries du district de Bamako et celles de Kati et Kalaban-coro, et le Groupement professionnel des Agences de Communication du Mali (GPAC), souhaite encadrer le domaine publicitaire extérieur dans ces zones urbaines pour mettre fin au désordre. Ont signés tour à tour l’ensemble des maires des 6 communes de Bamako et celles de Kalaban-coro et Kati et le président du GPAC.
Dans son intervention, M. Sidi Dagnoko soulignera que l’objectif de la signature de cette convention est de professionnaliser le secteur de la publicité; identifier les acteurs; identifier les supports ; améliorer pour les collectivités les recettes de la publicité extérieure. Et de préciser que ce document définit désormais les supports conformes et met fin au désordre dans ce secteur.
Le porte-parole des maires Monsieur Assan Sidibé a tenu à remercier le gouvernement pour son appui à cette initiative qui, selon lui, va permettre d’en finir avec les implantions anarchiques des affichages publicitaires dans les zones concernées.
Le secteur de la publicité extérieure a connu un développement fulgurant à Bamako et environs. Cela s’est traduit par l’implantation anarchique de panneaux de formats divers, statiques et souvent dynamiques et très lumineux, le long de toutes les artères de la capitale. Ces panneaux, a informé le ministre Yaya Sangaré, sont devenus des instruments accidentogènes. Parce que, reconnaît, le ministre de la Communication, «quand l’esprit est sur ces panneaux, l’œil n’est pas toujours sur la route».
Cependant, il est à retenir que selon ce document, des commissions constituées des membres des différentes parties seront mises en place pour encadrer les implantations des dispositifs publicitaires sur les domaines publics. Et toute implantation hors des règlements fixés par cet accord sera sanctionnée conformément aux règles.
KOME A.
