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Barrick Gold Corporation : Au chevet des femmes de Baboto pour le développement communautaire

Barrick Gold Corporation : Au chevet des femmes de Baboto pour le développement communautaire

Les réalisations du complexe Loulo-Gounkoto ne cessent de démontrer des preuves, il continue d’investir dans la communauté et tous les villages aux alentours de ses mines, notamment dans le village de Baboto environ 6000 habitants, ont maintenant des écoles, des cliniques des soins de santé, des champs, des poulaillers, des machines pour la patte d’arachide, un réfrigérateur, la transformation des savons etc.

Au cours d’une visite de courtoisie avec le chargé de communication du complexe Loulo-Gounkoto, M. Ongoiba, nous avons rendu visite aux femmes de Baboté, un village non loin du complexe Loulo-Gounkoto pour être témoin oculaire. C’est une association constituée de 30 personnes  dénommée « Association Wassa ». Elles ne sont pas restées bras croisés depuis l’arrivé du projet de renforcement dans leur village en 2009.

Selon la vice-présidente, Mariam Traoré depuis l’arrivée de ce projet la vie des femmes commence à s’améliorer petit à petit, on avait du mal même à subvenir à nos besoins, mais aujourd’hui Dieu merci ça va un peu. Nous pouvons dire que l’initiative est venue de notre chef de village, parce que toutes les femmes du village n’avaient qu’une seule ambition, c’est aller tirer les cordes chaque jour dans les différents lieux d’orpaillage traditionnel à la fin de la saison des pluies. Il nous a conseillé de mener d’autre activité que sinon après la fermeture de la mine, on n’aura pas d’autres activités.

’Au début, Barrick nous a donné un réfrigérateur et un moulin pour faire nos petits commerces, après ils nous ont donné de l’argent pour cultiver l’arachide, le maïs, le gombo. C’est après ça que les 4 femmes nous ont rejointes sinon nous étions au nombre de 26 personnes, maintenant c’est 30 membres. A l’époque nous avons fait 3 mois de formation pour apprendre beaucoup de chose: comme la transformation de savon, comment produire la patte d’arachide, comment faire des petits commerces’’, a déclaré la Vice-présidente.

Quant à la présidente de l’association Wassa, Djoncounda Django, « nous ne cesserons jamais de remercier les dirigeants de Barrick car à chaque fois ils nous apprennent à réaliser d’autres activités. Aujourd’hui, nous avons 3 nouvelles salles pour la transformation des aliments, et si on a besoin de quelque chose il suffit de le leur signaler. Il n’y a pas de barrière entre nous, ils nous donnent tous ce dont nous avons besoin. Actuellement, nous avons 9 500 000F CFA dans notre caisse, donc si quelqu’un tombe malade on lui donne des frais d’ordonnance, ou si quelque à besoin d’argent pour des petits commerces on lui prête pour rembourser  petit à petit. Si c’est 100 000F à payer en deux mois, l’intérêt fait 5000F et on ajoute cette somme à la caisse ».

Elle ajoute ainsi que ce projet vient à point nommé, car avant son arrivé les femmes ont rencontré toutes les difficultés du monde, même gagné 100F par jour c’était difficile. Mais aujourd’hui, Barrick nous a enlevé l’épine du pied, il y a eu beaucoup de changement dans notre comportement. S’il y a un mariage au village on s’organise entre nous pour porter les uniformes avec l’argent de la caisse. Par rapport aux difficultés rencontrées dans le village, elle évoquera le chômage de leurs enfants.

Quant aux perspectives, ces femmes demandent d’augmenter le moulin, le réfrigérateur pour faire avancer les activités, et à la longue ouvrir un centre de plomberie et un atelier de soudeur pour les enfants.

A noter que dans les jours à venir Barrick compte ouvrir un centre au village de Baboto, ils vont faire des recensements au niveau du village pour ceux qui ont besoin de pratiquer un métier, dans le domaine de l’agro-business, la couture, la plomberie, la mécanique auto etc.

F. COULIBALY

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