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Cadre de concertation national : L’étape de la mise en place de la formation technique

Cadre de concertation national : L’étape de la mise en place de la formation technique

La formation politique du Cadre de concertation national (CCN) s’est, à nouveau, réunie vendredi au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation pour mettre en place la formation technique du CCN et débattre de questions diverses.

L’ouverture des travaux était présidée par le ministre de l’Administration et de la Décentralisation, Mohamed Ag Erlaf, en présence des présidents des partis politiques et des représentants de la société civile.

A la fin  de la réunion, tenue à huis clos, le président de l’Alliance pour la démocratie et la paix (ADP-Maliba), le député Amadou Thiam a indiqué qu’il y a des problématiques par rapport à la formation technique du CCN à cause de l’absence de certaines composantes de l’opposition, alors que celles-ci sont dans le processus de dialogue de haut niveau, entamé par le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta. Il s’agit notamment de l’URD de Soumaïla Cissé (chef de file de l’opposition) et d’autres partis du Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD).

Le président de l’ADP-Maliba est tout de même optimiste, estimant que ce dialogue doit, dans les jours à venir, aboutir à un consensus qui permettra d’avoir un cadre de concertation qui répondra aux aspirations de tous.

Toutes choses, selon lui, qui auront pour conséquence, la formation technique du CCN qui va ensuite examiner les différentes questions qui sont sur la table. Il s’agit notamment des questions du scrutin pour les élections à venir, de l’inscription et de l’organe devant organiser les élections futures.

«Je crois que c’est un processus qui est en cours. C’est juste des questions de communication et de compréhension. Mais, naturellement, vu l’importance des sujets qui sont inscrits, il est tout à fait normal que nous assistions à ces soubresauts», a souligné Amadou Thiam qui s’est dit confiant que «nous allons pouvoir très rapidement donner aux Maliens non seulement un Code électoral, mais aussi une Constitution des Maliens pour les Maliens».

Le président de la Fédération nationale des associations pour la décentralisation et le développement des collectivités territoriales, Hamane Touré, a lui aussi insisté sur l’inclusivité du CCN. «On ne veut pas aller et laisser certaines personnes. Le ministre veut que ça soit fait dans la transparence. Que toutes les couches du pays soient associées, parce qu’il s’agit du Mali», a déclaréHamane Touré.

Et M. Touré d’ajouter : «quand on parle du Mali, chacun doit se poser la question de savoir qu’est-ce qu’il doit faire pour que le pays avance. C’est dans cet esprit que, lors de la réunion du CCN, l’examen de certains points a été reporté pour la semaine prochaine, afin d’avancer objectivement».

A ce propos, il a révélé que le président du parti Rassemblement pour le Mali (RPM) et non moins patron de l’Alliance «Ensemble pour le Mali» (EPM), Dr BocariTréta, est en train d’effectuer des démarches pour rencontrer l’opposition et d’autres organisations.

Seydou Diamoutené (22 Septembre)

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