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CDAT : Le développement de l’artisanat textile au cœur des préoccupations

CDAT : Le développement de l’artisanat textile au cœur des préoccupations

Le Centre de développement de l’artisanat textile (CDAT) a tenu, le mardi 05 mars 2019, sa 6esession ordinaire du Conseil d’administration, sous la présidence du ministre de l’Artisanat et du tourisme, Nina Wallet Intalou. C’était dans la salle de conférence dudit centre en présence des administrateurs dont le Directeur général du CDAT, Ousmane Coulibaly. Les travaux de cette session ont porté sur l’examen et l’adoption du procès-verbal de la 5esession et son état d’exécution ; du projet de rapport du budget programmes d’activités 2018 et bien entendu du projet de budget programmes d’activités 2019.

Rappelons que la création du Centre de développement de l’artisanat textile (CDAT) répondait à un souci majeur des plus hautes autorités de notre pays d’apporter une plus-value au coton malien, au regard de l’importante place qu’il occupe dans la production du coton en Afrique. En effet, avec plus de 700 000 tonnes par an, le Mali occupe désormais la première place de producteur de coton en Afrique. Paradoxalement, le taux de transformation de cette manne peine à dépasser les 2%, avec des unités industrielles quasiment à l’arrêt, à l’instar d’autres pays producteurs de l’espace UEMOA. C’est d’ailleurs, vivement préoccupée par cette faiblesse, que la Commission de l’UEMOA a organisé à Bamako, du 27 au 29 novembre 2018, un atelier en vue d’identifier les actions fortes et immédiates à entreprendre pour améliorer la transformation artisanale, semi-industrielle et industrielle dans les pays de l’UEMOA.

Pour le ministre de l’Artisanat et du tourisme, Nina Wallet Intalou, le CDAT, dont la mission est de promouvoir la transformation artisanale des matières premières textiles localement produites est tenu d’améliorer les conditions de création et de production pour une transformation locale de qualité. Selon elle, en tant qu’un centre de référence, le CDAT se doit de relever le défi principal qui consiste à fournir l’accompagnement nécessaire aux unités artisanales pour mettre à la disposition des consommateurs des produits de qualités afin de stimuler le véritable consommer malien. Il est du ministre de souligner qu’en somme, il s’agira pour le CDAT d’opérer rapidement les changements et mutations nécessaires pour devenir un Centre d’excellence à mesure de soutenir le développement de la filière en apportant à l’artisanat textile toute la gamme de service qu’il est en droit d’exiger pour sa croissance et son expansion économique. « Etant une confluence entre l’artisanat et l’agriculture, le CDAT doit avec professionnalisme entretenir une synergie d’action entre les deux secteurs afin de satisfaire la demande locale et se positionner sur le marché international », a-t-il estimé.

En outre pour l’année 2019, le ministre a énoncé qu’il s’agira plus particulièrement de renforcer la capacité de gestion des femmes pour leur meilleur positionnement au sein des organisations de production de coton et leur accès équitable aux différents services dans le secteur. « Ce renforcement de capacités devrait être opérationnel sur toute la chaine de valeur de la transformation au bénéfice du genre », a-t-elle dit. Avant de lancer un appel aux partenaires potentiels pour soutenir le CDAT dans ses actions.

Pour le Directeur général du CDAT, Ousmane Coulibaly a évoqué que le bilan de l’année dernière a été jugé salutaire et d’annoncer que les efforts seront doublés pour relever les défis assignés au cours de cette session pour l’année 2019. A ses dires, beaucoup d’innovations ont été noté dans le cadre de la communication ce qui fait qu’aujourd’hui les tenues en textile ont fait découvrir le savoir et le savoir-faire du centre.

S.B. TRAORE (Le Fondement)

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