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Changement climatique : Le Mali s’engage à une réduction moyenne de 40% d’émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030

Changement climatique : Le Mali s’engage à une réduction moyenne de 40% d’émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030

Une forte délégation malienne a pris part à la 27e édition de la Conférence des parties de la convention cadre des nations à l’Égypte. Lors de cette édition, le Premier ministre par intérim, Abdoulaye Maïga a tenu, le 08 novembre 2022, un discours pour donner la position du Mali.   

Sur cette haute tribune, le Premier ministre par intérim, Abdoulaye Maïga a réitéré l’engagement profonde du Mali en faveur de la cause du climat. Au-delà de la refondation du Mali, il estime que les autorités maliennes accordent un ordre de priorité élevé aux défis posés par les changements climatiques, en raison de notre vulnérabilité particulière aux plans climatique, environnemental et écologique.

En outre, le PMi Maïga énonce que la COP 27 se tient à un moment où le monde est à la croisée des chemins et peine à transformer la promesse des sommets mondiaux successifs sur le climat en dividendes d’un mieux-être et d’une prospérité partagée pour les habitants de notre planète. « Elle se tient également à un moment où mon pays, le Mali, un État  avec une superficie de 1 241 238 km2, et aux deux tiers désertiques, est confronté à de nombreux défis liés aux changements climatiques. Des défis rendus encore plus ardus par l’accumulation des crises sécuritaires, politiques, économiques, humanitaires, et sanitaires », indique-t-il. De son point de vue, ces défis et vulnérabilités créent un terreau fertile à la dégradation de l’environnement et son corollaire d’érosion de la résilience des populations, illustrée par le phénomène des personnes déplacées internes, des réfugiés, de la migration de masse et de l’exode rural. « Le Mali est désireux d’aller vers une transition écologique et énergétique justes et équitables, soutenues par des moyens de mise en œuvre adéquats et conséquents », souligne le PMi Maïga.

Ainsi, il rappelle que le gouvernement a construit 213 forages sur toute l’étendue du territoire national ayant permis aux  populations vulnérables et aux couches défavorisées d’avoir accès à l’eau potable. Pour lui, cette initiative d’atténuation aux effets des changements climatiques entre dans sa phase de croisière et sera consolidée par les actions vigoureuses contenues dans le Plan d’action du Gouvernement qui prévoit, en moyenne, le reboisement de 100 000 hectares par an ; la restauration des terres dégradées du fait de l’avancée du désert et de la dégradation des lits et des berges des principaux cours d’eau, dont les fleuves Niger et Sénégal, la reprise des travaux du barrage de Taoussa, ainsi que la construction des centrales photovoltaïques à travers le pays. Cela permettra au Mali d’augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique à l’horizon 2030.

Par ailleurs, le PMi Abdoulaye Maïga évoque que la protection de l’environnement au Mali remonte à des siècles, telle qu’illustrée dans la Charte de Kurukanfuga, adoptée en 1236. C’est pourquoi, il déclare que le Mali est doté d’un arsenal juridique adapté en matière de réponse aux effets des changements climatiques, comme le Cadre Stratégique pour une Économie Verte et résiliente au Climat, ou le document de Contribution Déterminée au niveau National (CDN), dans lequel notre pays s’engage à une réduction moyenne de 40% d’émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030.

S.B. TRAORE

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