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CHU-Gabriel Touré : 72 heures de grève observées

CHU-Gabriel Touré : 72 heures de grève observées

Les négociations entre le gouvernement et le Comité du Syndicat national de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la famille (SNS-AS-PF) n’ont pas abouti à un compromis. D’où le maintien de la grève de 72 heures entamées le mardi 20 octobre dernier. En effet, le gouvernement de transition à une lourde tâche pour donner satisfactions aux nombreuses doléances que les syndicats ont mises sur sa table.

En effet, le 05 octobre dernier le Comité du Syndicat national de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la famille (SNS-AS-PF) a déposé un préavis de grève de 72 heures. Des négociations ont eu lieu  entre le syndicat et le gouvernement mais aucun dénouement heureux n’a été trouvé. Ce qui a eu pour résultat le fait que les porteurs de blouse blanche soient en grève depuis le mardi dernier pour trois jours même si les services minimums sont assurés.

Ainsi, les treize (13) doléances que le SNS-AS-PF veut les satisfactions sont entre autres : le payement intégral et sans délai des arriérés d’émoluments du personnel bi-appartenant et intégrer lesdits émoluments dans leur salaire en application du Procès-verbal de conciliation du 16 avril 2017 relatif au préavis de grève illimitée du 15 février 2017; le remboursement intégral et sans délai des primes de fonctions spéciales prélevées sur les salaires du personnel bi-appartenant ; le payement intégral et sans délai à l’INPS des arriérés de reversement de quote-part de (l’AMO des allocations familiales) pour le personnel contractuel ; la nomination d’un régisseur de recettes au niveau du bureau des entrées dont le poste est vacant depuis bientôt un an ; l’assainissement et l’aménagement de la devanture  et des alentours immédiats de l’hôpital afin de rendre fluide la circulation et l’accès facile aux patients à l’enceinte de l’hôpital ; l’aménagement des systèmes d’évacuation des eaux usées et d’écoulement et le renforcement de l’hygiène dans la cour, les salles d’hospitalisation et les locaux de prise en charge des patients et de travail du personne l ; diligenter la réhabilitation des blocs opératoires des urgences chirurgicales ainsi que celui du service ORL ; réparer les deux salles d’hospitalisation de la pédiatrie fermée depuis plus d’une année ainsi que la salle de réanimation adulte ; améliorer les conditions de garde du personnel, notamment au niveau des salles de garde et de la restauration ; réorganiser le fonctionnement des guichets de « l’espace AMO » pour faciliter la prise en charge des agents socio-sanitaires ; rendre effective la prise en charge gratuite des soins médicaux et du médicament pour le personnel socio-sanitaire assujetti à l’AMO conformément aux engagements ; parachever le processus d’intégration dans la fonction publique de l’État du personnel contractuel payé sur ressources propres dont le processus a commencé tout en tenant compte de la situation administrative actualisée des agents à intégrer et en régularisant celle de ceux déjà intégrés et enfin exécuter, en vue de leur extinction définitive, les différents protocoles d’accords signés entre le Departement de la santé et le Comité syndical du CHU-Gabriel Touré.

Par ailleurs, il est à rappeler que ces doléances ne datent pas d’aujourd’hui et leurs satisfactions seront un caillou dans les chaussures des nouvelles autorités surtout dans le contexte actuel du pays. Néanmoins, les autorités de la transition doivent faire tout pour éviter que les différents syndicats qui ont des doléances sur la table, ne partent en grève. Car, on se rappelle des conséquences dangereuses de la grève illimitée que les médecins ont observé en 2017.

S.B. TRAORE

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