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Climat dans les régions du Sahel : Le projet CSAT-Mali introduit des technologies et innovations agricoles intelligentes

Climat dans les régions du Sahel : Le projet CSAT-Mali introduit des technologies et innovations agricoles intelligentes

Le ministre du Développement rural, Modibo Keita a présidé, la semaine dernière, la réunion de 04 jours, du Projet « Agriculture Intelligente face au changement climatique » (CSAT). Il s’agit pour les participants d’évaluer ces réalisations et également planifier les activités pour l’année 2023 et apprécier les résultats atteints en 2022.

 Cette réunion sur financement du Royaume de Norvège s’est déroulée également en présence de l’ensemble des acteurs du Projet « Agriculture Intelligente face au changement climatique » (CSAT), dont le représentant de l’ambassade du Royaume de Norvège, du Directeur général de l’Institut d’Économie Rurale, du représentant de l’ICRISAT, des directeurs nationaux ; des représentants des entreprises semencières et autres représentants du secteur privé, des producteurs, vulgarisateurs et chercheurs venus du Niger, Nigéria, Cameroun, Tanzanie et du Soudan du Sud. Ladite réunion était en collaboration avec l’ICRISAT.

Pour sa part, le coordinateur du CSAT salue à sa juste valeur les efforts du Gouvernement malien pour faciliter leur installation depuis 2019. Il adresse ainsi ses encouragements à l’endroit de tous les partenaires pour le travail abattu ensemble et qui a amené à la mise à l’échelle des technologies agricoles intelligentes face au climat au Mali. Pour lui, l’ambassade du Royaume de Norvège a augmenté, dès 2022, le financement du projet ce qui lui a permis de passer de 32 à 40 communes, soit 200 villages, qui bénéficieront désormais des technologies qui vont être mis à l’échelle ensemble.

Le développement et la vulgarisation des technologies agricoles

 De son côté, le représentant de l’ICRISAT Dr Issiaka YOUGRABE révèle que l’objectif principal du Projet CSAT, est le développement et la vulgarisation des technologies agricoles y compris celles de variétés de cultures ainsi que les pratiques de gestion intégrée des cultures telles que le mil, le sorgho, le maïs, le soja et le niébé. Ainsi, quant au représentant de l’Institut International de l’Agriculture Tropical (IITA), il évoque que l’IITA existe en Afrique au sud du Sahara depuis 30 ans et que l’IITA ne travaille pas seul. Selon lui, l’Institut travaille en collaboration avec plusieurs partenaires dont l’IER. Il souligne que leur ambition c’est d’améliorer les moyens de subsistance des communautés rurales, en renforçant la sécurité alimentaire et nutritionnelle, en générant des emplois tout en préservant l’intégrité des ressources naturelles.

L’amélioration de la production agricole au Mali

 A son tour, le représentant de l’ambassade du Royaume de Norvège focalise ses propos aux remerciements à l’endroit de l’IITA et ses partenaires pour la tenue régulière de cette rencontre de planification et bilan annuel. Selon lui, la Norvège est engagée depuis 2018 auprès de son partenaire l’IITA et d’autres parties prenantes dans l’amélioration de la production agricole au Mali, à travers une agriculture adaptée et plus résiliente au choc climatique, cela en appui au Gouvernement de la République du Mali. Et d’insister que l’importance, le choix et le rôle de l’utilisation des nouvelles technologies et des techniques dans la résilience de l’Agriculture Intelligente face au changement climatique ne sont plus à démontrer.

Par ailleurs, selon le ministre du Développement rural, Modibo Keita, l’objectif général visé de cette rencontre est d’introduire des technologies et innovations agricoles intelligentes face au climat dans les régions du Sahel et de la Savane sèche du Mali, qui amélioreront les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire en milieu rural. Il félicite toutes les actions de la part des gouvernements, des partenaires au développement, du secteur privé, à travers les projets et autres moyens d’intervention pour apporter des aides aux populations rurales. Et de rassurer les efforts du gouvernement de la transition de la mise en œuvre de la Politique nationale de protection de l’environnement et le Programme national d’adaptation aux changements climatiques.

M.O. COULIBALY

 

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