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Club Afrique développement du Groupe Attijariwafa bank : L’exploitation des opportunités de la ZLECAf au cœur d’une conférence débat

Club Afrique développement du Groupe Attijariwafa bank : L’exploitation des opportunités de la ZLECAf au cœur d’une conférence débat

Le Club Afrique développement du Groupe Attijariwafa bank a organisé ce mardi, 19 juillet 2022 son ‘’Africa Dev Session 3’’ par visio-conférence sur le thème : « Exploiter les opportunités de la Zone de libre-échange continentale africaine ». Elle était animée par Mme Cynthia E. Gnassingbe- Essonam, Senior Advisor pour l’engagement du Secteur privé auprès du Secrétaire de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ; M. Mossadeck Bally, Fondateur et président du Groupe Azalaï hôtels et M. Daouda Coulibaly, Directeur général d’Attijari West Africa, Groupe Attijariwafa bank. Elle avait pour modératrice, Mme Mouna Kadiri, Directrice du Club Afrique développement. La dite conférence a été suivi par certains journaux de la place depuis la salle de conférence de la Direction Générale de la Banque Internationale du Mali (BIMsa), filiale du Groupe Attijariwafa bank.

Pour Mossadeck, la crise en Ukraine a mis à nu nos défaillances surtout dans le domaine de l’agriculture. A ses dires, depuis 28 ans le Groupe Azalaï existe. D’abord à Bamako puis Ouagadougou en passant par Cotonou, Bissau, Nouakchott, Abidjan et Loumbila, le Groupe Azalaï propose des hôtels de haut standing dans les principales capitales d’Afrique de l’Ouest. Et ajoute M. Bally ‘’dès le début nous avons cru à l’intégration africaine. Avec l’aide du Groupe Attijariwafa, nous avons pu entreprendre des réalisations dans plusieurs pays de la sous-région ». La pandémie de la Covid-19 a été un grand choc industriel dans le monde entier avec la fermeture de tout et en même temps ce qui a sérieusement affecté l’industrie hôtelière avec l’arrêt de tout. ‘’Mais Dieu merci, ils sont tous ouverts aujourd’hui’’ a-t-il souligné. Et d’ajouter que le potentiel des clients du tourisme en Afrique est plutôt africain, ‘’il faut développer le tourisme intra-africain. Il faut que nous les africains, étudions notre continent, nous voyagions, que nous prenions, que nous faisions nos vacances en Afrique, c’est le seul moyen de développer considérablement le flux intra-africain’’. Mais pour que cela soit expliqué M. Bally, il y a des obstacles à lever à savoir, les investissements dans l’industrie hôtelière de haut standing dans la sous-région. L’Afrique est très peu servie en moyens de transport aérien et le peu qui existe est très cher, regrette M. Bally. ‘’Il faut que les Africains aient confiance en eux-mêmes, qu’ils aient dans leur ADN l’Afrique, que nous commercions entre nous, nous développions entre nous, et nous ayons surtout confiance en nous, parce que l’Afrique reste le seul continent à développer », poursuit M. Bally.

En perspective, M. Bally a fait savoir qu’ils vont élargir leur réseau dans d’autres pays en Afrique. Tout de même, il insiste sur la formation des jeunes en métier. Parce que selon lui, les entreprises minières maliennes n’arrivent pas à trouver la main d’œuvre qualifiée. Un autre sujet entravant le développement, selon le fondateur du groupe Azalaï, c’est la sécurité. « Aucun pays ne se développe dans l’insécurité, il faut que les autorités pensent à cela’’, a-t-il souligné.

Quant à M. Coulibaly, il a fait savoir que malgré la crise, les entreprises les plus résilientes, les plus innovantes, les plus dynamiques ont pu s’en sortir. Pour lui, cette crise de la pandémie de la Covid-19 a permis de mettre en exergue le génie africain. A ses dires, la pandémie a obligé beaucoup d’entreprises à se tourner vers les produits locaux et a permis de consolider les échanges entre les pays africains.

Parlant des dispositifs du Groupe Attijariwafa bank en matière de financement et d’accompagnement des entreprises, le directeur général d’Attijari West Africa, Groupe Attijariwafa bank dira que l’Afrique ne peut être développée que par les africains. ‘’ Attijariwafa bank a lancé un plan stratégique de relance économique. Dans le dit plan, il y a une vraie volonté de renforcer sa présence, son financement et son accompagnement dans les entreprises centre africaines en fonction des réalités des pays. Nous sommes des conseillers pour nos clients et nous mettons l’accent sur la formation’’, a-t-il ajouté.

Dans son intervention Mme Gnassingbé s’est beaucoup apesanti autour de la facilitation des échanges commerciaux entre les entreprises africaines.

Rappelons que d’Attijari West Africa (AWA), Groupe Attijariwafa bank est une Société de droit ivoirien, AWA est une compagnie financière qui détient les participations du Groupe Attijariwafa bank dans les filiales qui opèrent dans la sous-région UEMOA. Elle supervise 5 filiales bancaires installées en Côte d’Ivoire (SIB), au Sénégal (CBAO et Crédit du Sénégal), au Mali (BIM) et au Togo (BIA), ainsi que 3 succursales basées au Bénin, Burkina Faso et Niger.

Avec 71 agences, la Banque Internationale pour le Mali (BIM) représente le premier réseau bancaire du Mali. Elle est la première banque des Maliens résidant à l’étranger. La Banque Internationale pour le Mali répond à tous les besoins de sa clientèle avec une large gamme de solutions financières et des services bancaires innovants. Elle est également fortement impliquée dans le financement des entreprises locales.

Brehima DIALLO

22 SEPTEMBRE

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