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Comité de suivi et de soutien à la transition au Mali : La communauté internationale se solidarise avec le peuple malien

Comité de suivi et de soutien à la transition au Mali : La communauté internationale se solidarise avec le peuple malien

Le lundi 30 novembre 2020, s’est tenue la réunion inaugurale du Comité de suivi et de soutien à la transition au Mali. Ce groupe constitue la volonté de la communauté internationale d’apporter ses soutiens au peuple malien pendant les 18 mois de la transition, commencée le 15 septembre dernier. L’ocassion a rassemblé le Commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine, Moussa Faki MAHAMAT et le Président de la Commission de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), entre autres.

D’entrée de jeu, le Premier ministre, Moctar Ouane, après avoir souhaité la chaleureuse bienvenue au Mali à l’ensemble des participants, fait savoir que le Comité de Suivi et de Soutien à la Transition, est perçu par le Gouvernement comme l’expression de la solidarité continue et du soutien constant des pays voisins, de la communauté africaine et internationale envers le Mali. Il a déclaré que le peuple et le Gouvernement du Mali apprécient hautement la présence à leurs côtés, de frères, voisins, amis et partenaires, disposés à nous apporter leur expertise et leur assistance, en vue de réussir la Transition en cours, expression de la volonté de notre peuple d’écrire une nouvelle page de l’histoire de notre pays, en posant les fondations devant lui permettre de mettre fin durablement à la récurrence des crises.

Par ailleurs, le PM Ouane évoque que la crise multidimensionnelle que traverse le Mali depuis 2012 a été aggravée par une nouvelle crise politique née des élections présidentielles de 2018, puis des élections législatives de mars et avril 2020. Aux défis politiques et sécuritaires qui l’affectent est venu s’ajouter une crise sanitaire d’une ampleur inégalée depuis bientôt un siècle, avec l’apparition de la pandémie de la COVID-19, renchérit-il.« Cette situation a eu des répercussions sur tous les segments de la vie de notre nation. Elle a impacté et continue d’impacter sévèrement l’économie, le tissu social, la résilience générale de nos braves populations, ainsi que le rythme de mise en œuvre des politiques de développement, y compris la quête de paix et de stabilité à travers la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, qui s’en est trouvée fortement contrariée », annonce-t-il. C’est pourquoi, affirme-t-il, nous accueillons favorablement l’offre de soutien et l’accompagnement de l’Union africaine dans cette phase de refondation pour l’avènement du Mali Koura, c’est-à-dire du Mali Nouveau. Raison pour laquelle, il dira que dans cette perspective, la tenue de la présente réunion revêt une importance capitale en ce qu’elle est destinée à mobiliser les partenaires bilatéraux et multilatéraux au plan africain et mondial afin d’aider le Mali dans un contexte régional et international particulièrement difficile. A l’en croire, cette rencontre vise également à coordonner et harmoniser, conformément au mandat du Comité, les efforts des partenaires pour soutenir le Gouvernement de Transition et le Peuple malien dans le cadre des priorités et des réformes contenues dans la Charte de la Transition. « La Transition que nous avons l’honneur de conduire s’attèle déjà à traduire en résultats concrets, les missions essentielles définies dans la Charte et dans la feuille de route de la Transition. Celle-ci, vient d’être déclinée en programme d’action, assorti d’un chronogramme d’exécution qui sera la boussole de mon Gouvernement », énonce-t-il.

En outre, le PM Ouane fait savoir aux participants que le Programme d’action détaille dans le temps et dans l’espace les axes prioritaires de la mission assignée au Gouvernement que sont :Le rétablissement et le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national ; le redressement de l’État et la création des conditions de base pour sa refondation ; la promotion de la bonne gouvernance ; la refonte du système éducatif ; l’adoption d’un pacte de stabilité sociale ; le lancement du chantier des réformes politiques, institutionnelles, électorales et administratives ; l’organisation des élections générales ; la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du Processus d’Alger.

A KOME

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