La pandémie de Coronavirus a secoué le monde notamment son économie. Depuis son apparition en décembre 2019 en Chine, elle a contaminé plus de dix millions de personnes dans le monde dont 5 284 524 guéris et 507 188 décès. A la date d’aujourd’hui le Mali, qui a connu son premier cas en mars dernier, compte 2173 cas confirmés, 1434 guéris et 115 décès.
Les hommes de médias jouent un rôle prépondérant dans la lutte contre cette pandémie, surtout que beaucoup de gens n’y avaient pas cru et même actuellement au Mali ils sont nombreux ceux là qui ne croient pas à l’existence de cette pandémie mortelle et dangereuse. Eu égard, l’Ambassade des États-Unis au Mali en partenariat avec ARS-Paris a organisé, hier lundi 29 juin 2020, une formation virtuelle sur »How to report on COVID-19 » «Comment traiter les sujets sur le Covid-19». Cette formation animée par Mme Elisabeth Bryant, journaliste américaine actuellement en France, a permis à une dizaine des journalistes d’y participer, accompagnés par Idrissa Fané et Fatoumata Togola de la cellule de la Communication de l’Ambassade. D’entrée de jeu, la conférencière Mme Elisabeth Bryant a défini le Coronavirus, son historique et les maux qu’il engendre. Selon elle, le Coronavirus existe, il est agressif et il tue. « Ça veut dire qu’aujourd’hui, plus que jamais, les journalistes doivent informer, expliquer, trouver et partager la bonne information qui vient des bonnes sources (scientifiques ou autres) », explique-t-elle. Pour elle, le virus à Covid-19 est plus dangereux que les autres virus parce qu’il bouge et qu’il est très facile à contracter.
S’agissant du cas de l’Afrique, la conférencière dira que les cas augmentent rapidement plus de 350 000 cas aujourd’hui. « Cela a pris plus de 90 jours pour les 54 pays Africains d’avoir 100,000 cas; 19 pour en avoir 200,000 cas et 12 jours pour atteindre 300,000 cas, selon OMS », rappelle-t-elle. A l’en croire, sans mesures fortes, l’OMS prévient que des dizaines de millions d’africains pourraient contracter le coronavirus cette année, avec l’éventualité des dizaines de milliers de morts.
Ainsi, au cours de cette formation les participants se sont imprégnés de la manière d’informer le public sur le mal du Covid-19 notamment sur l’aspect économique. Le temps du confinement et le ‘’deconfinement’’ et le fake new sont entre autres des sujets élucidés pendant une heure et demi de formation virtuelle.
B. KONE
