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COMMUNIQUE DU PRVM FASOKO SUR LA CRISE SCOLAIRE AU MALI

COMMUNIQUE DU PRVM FASOKO SUR LA CRISE SCOLAIRE AU MALI

Depuis un certain temps, il est observé un débrayage récurrent dans les ordres d’enseignements scolaires et universitaires à Bamako, argumenté par l’échec des négociations sociales engagées par le Gouvernement du Mali avec les différents syndicats de l’Education Nationale, autour des revendications multiformes des syndicats.

Déjà dans certaines localités du nord-Mali et au centre du Mali, des écoles se trouvent fermées depuis 2012, du fait des menaces et des exactions des groupes terroristes et djihadistes.

Il a même fallu souvent l’adoption de stratégies spécifiques par les Autorités étatiques et locales pour pouvoir organiser des examens de fin d’année dans les localités du nord et du centre du Mali, comme à Douentza en 2017-2018. Les localités abritant les centres d’examens ont été spécialement sécurisés par les forces de défense et de sécurité en prenant d’assaut les écoles.

Cette mauvaise situation dans laquelle vit l’école malienne depuis un certain temps, ainsi que l’importance du front social du fait des nombreux préavis de grève enregistrés au niveau de la Fonction publique, qui justifient la présente interpellation du Gouvernement et des différents syndicats de l’Education par le Bureau Exécutif National du Parti pour la Restauration des Valeurs du Mali (PRVM-FASOKO), afin de les amener à comprendre la nécessité de poursuivre davantage le dialogue pour sortir rapidement de cette atmosphère polluante et chaotique, nuisible à notre pays qui traverse des moments très difficiles, à tout point de vue, de son existence.

Le PVRM-FASOKO invite les parties à des concessions constructives et conformes à la situation d’aujourd’hui de notre pays. Ces conflits ne permettent guère la réalisation du sursaut national attendu. Ils affaiblissent et aveuglent les efforts engagés par tous pour la sortie de crise dans notre pays.

Le PRVM-FASOKO interpelle tous les maliens à s’impliquer pour que l’année blanche puisse être évitée dans notre pays. L’Education est à l’origine de tout progrès social et économique ; les enseignants forment ainsi un corps d’élites qui ne peut prendre sur soi la responsabilité de l’année blanche dans les écoles maliennes. Le Mali, notre bien commun, est toujours au-dessus des intérêts particuliers. Vive le Mali

Bamako le, 12/03/2019
Le Bureau Politique P/O
Amadou COULIBALY

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