Header ad
Header ad

Coup d’État contre IBK : Quelle leçon en tirer ?

Coup d’État contre IBK : Quelle leçon en tirer ?

Un pas en avant et deux pas en arrière. Le Mali souffre dans son âme. Le coup d’État contre un président démocratiquement élu est un recul en démocratie. Pour éviter d’autre cas similaire, il faut de vrais hommes et femmes à la tâche, qu’ils se mettent en tête qu’ils sont venus pour servir le pays et non le contraire. Mais, le constat est que les politiciens actuels dans leur majorité ne valent pas mieux que le président démissionnaire. 

Depuis son indépendance dans les années 1960, le Mali vient d’enregistrer son quatrième coup d’État sans que le peuple en tire des leçons. Cependant, il est urgent que le peuple malien tire des leçons de la gouvernance d’IBK. Le peuple doit savoir qu’il n’y a pas de pays sans lui. Il doit jouer un rôle capital pour que le pays puisse avancer et émerger. Après le départ d’IBK, le peuple doit s’assumer pour écarter tous les politiciens malhonnêtes qui se sont s’enrichis sur le dos du peuple, surtout les acteurs des années 1991.

Attention aux militaires qui s’enrichissent 

On se rappelle du coup d’État contre Amadou Toumani Touré, les putschistes  sont devenus des milliardaires et millionnaires du jour au lendemain. Alors, il faut que le peuple s’assume en veillant à ce que les militaires gèrent bien les affaires pendant la transition. C’est le peuple qui doit prendre toujours son destin toujours en main afin que le pays ne sombre dans le chaos. Les militaires doivent immédiatement faire en sorte qu’il y ait un civil pour gérer la transition. Ce dernier doit être un homme consensuel après l’accord de la classe politique et la société civile. Les dirigeants de cette transition ne doivent ménager aucun effort pour doter le pays d’un système électoral crédible et transparent. Ainsi, ils doivent s’engager pour organiser les élections transparentes et crédibles. De même, le peuple doit éviter de prendre les sous des candidats lors des élections pour aller voter. Il doit savoir jeter son dévolu sur le candidat de leur choix par la conviction et non pour des miettes.

On pouvait éviter ça

En 2018, les politiciens notamment du camp de l’opposition devaient se constituer en un seul homme pour faire bloc à l’élection d’IBK pour son second mandat. Hélas, par soif de leadership ils n’ont pas pu le faire et pourtant aucun d’eux, même actuellement, ne pourra gagner contre IBK aux élections, car les maliens savent ce qu’ils sont réellement. Les leaders du M5 dont son autorité morale, l’Imam Mahmoud Dicko doivent s’assumer et s’éveiller pour que ce renversement d’IBK soit une solution pour sortir le pays de la crise pour le bonheur du peuple Malien. Certes IBK est parti mais les enjeux restent très lourds pour les contestataires. Il est désormais de  leur devoir d’éveiller les consciences afin que les maliens puissent être dans le bonheur.

M.L. KONE

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *