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Crise politique : La CMD demande la dissolution de l’Assemblée Nationale

Crise politique : La CMD demande la dissolution de l’Assemblée Nationale

La Coalition Cheick Modibo Diarra était face à la presse le samedi dernier à son siège   sis   à Hippodrome pour évoquer   les questions brulantes   de   l’heure.   Elle a   saisi   cette occasion   pour faire des suggestions au gouvernement pour la stabilité du pays.

Soucieux de la détérioration du contexte sécuritaire de notre pays, la coalition » CMD » a animé une conférence de presse le samedi dernier pour éclairer la lanterne des Maliens sur sa position. D’entrée de jeu, le conférencier Mahamane Mariko a fait observer une minute de silence à la mémoire de toutes les victimes civiles et militaires des attaques meurtrières que notre pays a connues ces derniers temps. »La situation est grave à tous les niveaux de la vie de la nation. Dela   crise   scolaire en passant par l’insécurité, la crise   politique   et   le front   social.Donc, nous   devons   agir, car   tous   ces   maux   sont   à   la   base   de   la mauvaise gouvernance », a déclaré Mahamane Mariko.La Coalition CMD exige une enquête pour édifier le peule malien sur les vraies causes des massacres d’Ogossagou et d’Aguel Hoc, afin d’assigner les auteurs en justice. Elle demande une relecture de l’accord de défense   entre   note   pays   et   la   France.   La   CMD   demande   également une évaluation   de   la   mise en œuvre   de   la   Loi   d’Orientation   et   de Programmation militaire ; la sécurisation par l’Etat des populations et de   leurs   biens   sur   l’ensemble   du   territoire   national ; la dissolution de toutes les milices…Concernant le front social, le conférencier préconise un dialogue social inclusif avec toutes les parties prenantes sous les bons offices du Médiateur de la République, en collaboration avec d’autres forces vives de la Nation. Il a ensuite invité le gouvernement de tout faire pour évitrer   une   année blanche au Mali, en   payant   les salaires des enseignants, car c’est leur droit d’aller en grève.

« Nous sollicitons la dissolution de l’Assemblée nationale et son remplacement par une Assemblée constituante consensuelle, inclusiveet représentative des forces vives de la nation ; la suspension du projet de réformes administratives et institutionnelles car nous n’avons pasencore recouvert tout le territoire donc on ne peut pas parler de révision constitutionnelle », a affirmé Mahamane Mariko.La   Coalition   Cheick   Modibo   Diarra   considère   qu’un   pays   se développe avec ses opérateurs économiques. Aussi, exhorte-t-elle   l’Etat à payer la dette intérieure pour soutenir davantage nos opérateurs.

Seydou Diamoutenin  (22 Septembre0

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