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Départ des forces Barkhane et Takuba au Mali : Ce qu’il faut craindre et s’attendre !

Départ des forces Barkhane et Takuba au Mali : Ce qu’il faut craindre et s’attendre !

Ça y est la France via son président Emmanuel Macron vient d’annoncer le retrait des militaires français sur le sol malien. Cette décision intervient suite aux mésententes entre Bamako et Paris. Certes, pendant neuf ans tout n’était pas rose dans le cadre de la lutte contre les terroristes. La France ne semble pas jouer franc-jeu car malgré la présence de forces Barkane, Minusma les hommes armés sans foi ni loi sèment la terreur en commentant les exécutions odieuses et en disparaissant dans la nature après leur forfaiture.

L’insécurité constitue l’une des causes du coup militaire. Beaucoup de villages sont incendiés, certains sont jusqu’à présent sous embargo des terroristes. La situation était devenue incompréhensive notamment par les populations maliennes. Après le coup d’Etat militaire condamné par le président français, Emmanuel Macron, ce dernier avait annoncé le retrait des forces Barkane qui devait être remplacée par la force Takuba, composé par les militaires de plusieurs pays européens. Suite aux propos de l’actuel Premier ministre du Mali, Choguel Kokalla Maïga, la relation diplomatique entre les autorités de la transition et Paris s’est dégradé jusqu’à l’expulsion de l’ambassadeur français à Bamako.

En effet, si le départ annoncé des forces Barkane plaisent à certains maliens mais force est de reconnaitre que beaucoup s’inquiète pour la suite de cet épisode. Quand même, il est à inquiéter, car la France était soupçonnée d’être complice des terroristes. Si cela est avéré alors, le Mali est encore loin d’avoir la paix. Car, ces forces françaises et européennes quittent le Mali pour s’installer dans les pays voisins qui font frontières au sahel avec le Mali. Cependant, il est à craindre que le territoire malien ne soit pas le nid des terroristes qui sont en navigation entre le Mali, le Burkina Faso, le Niger et la Mauritanie. Cependant, il revient aux autorités de la transition, notamment le président colonel Assimi Goita de s’assumer. Il est aussi aux militaires maliens de jouer leur rôle régalien en défendant la patrie, en chassant ces ennemis de la paix hors du territoire. En conséquence, les autorités de la transition doivent chercher d’autres partenaires loyaux pour aider les militaires maliens en faisant face aux terroristes. Qu’ils soient quand même très vigilants, car la France est humiliée par les actuelles autorités et elles doivent s’attendre à leur revanche.

Par ailleurs, il est à souligner que dans le communiqué conjoint entre les pays du sahel et leurs partenaires à la veille du Sommet à Bruxelles les troupes françaises ne seront pas seuls à quitter le Mali. Les pays déclarent qu’en raison des multiples obstructions des autorités de transition maliennes, le Canada et les Etats Européens opérant aux côtés de l’opération Barkhane et au sein de la Task Force Takuba estiment que les conditions politiques, opérationnelles et juridiques ne sont plus réunies pour poursuivre efficacement leur engagement militaire actuel dans la lutte contre le terrorisme au Mali et ont donc décidé d’entamer le retrait coordonné du territoire malien de leurs moyens militaires respectifs dédiés à ces opérations. En étroite coordination avec les Etats voisins, ils ont également exprimé leur volonté de rester engagés dans la région, dans le respect de leurs procédures constitutionnelles respectives, précisent-ils.

M.L. KONE

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