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Discours de nouvel an : Bah N’Daw rassure, le peuple attend des actes concrets

Discours de nouvel an : Bah N’Daw rassure, le peuple attend des actes concrets

Depuis sa désignation pour diriger la transition, Bah N’Daw vient de s’adresser pour la toute première fois à la nation, à l’occasion du nouvel an. Lors de sa prestation de serment, il a fait un discours qui a rassuré la majorité du peuple Malien. Mais cent jours après sa prise de fonction, le peuple attend impatiemment des actes concrets notamment ceux cités dans son discours.

En effet, lors de son adresse à la nation, à l’occasion du nouvel an 2021, le Président de la Transition, Bah N’Daw, a encore rassuré le peuple Malien sur sa droiture et sa bonne foi pour combler l’honneur qui lui a été faite pour diriger la transition. Après avoir rendu aux soldats maliens et étrangers un vibrant hommage, il annonce que concernant la marche du pays, il entend l’impatience du peuple. « J’entends vos interrogations. J’entends vos doutes », déclare Bah N’Daw, Président de la Transition. « Ce soir, de la manière la plus solennelle, je vous redis que je reste habité par l’esprit et  la lettre des engagements de mon investiture, le 25 septembre dernier. Je ne m’en suis jamais éloigné. Je n’ai aucun autre plan, aucune autre ambition. Je suis ici pour vous, pour chacune de vous, pour chacun de vous », mentionne-t-il. Il rappelle que lors du discours d’investiture, il a insisté sur la conjugaison des efforts pour faire face à cette pandémie de Coronavirus. Il a invité aux respects des mesures sanitaires pour éviter la propagation du virus.

L’armée remporte des victoires sur le terrain

Sur le plan sécuritaire, le Président N’Daw annonce que beaucoup de mesures sécuritaires et militaires sont en œuvre. « Nous n’avons pas perdu une seule seconde depuis notre installation : l’armée est au front. Elle se bat. Elle est consciente des responsabilités qui pèsent sur ses épaules. Elle remporte des victoires. Elle participe à toutes les opérations conjointes avec ses alliés. L’ennemi perd du terrain. Mais la lutte contre le terrorisme, c’est connu, est une lutte de longue haleine. Elle ne se gagne ni en un jour ni en une année », énonce le Président de la Transition. Pour lui, la guerre sera gagnée par les Famas et leurs alliées, mais estime qu’il faut l’attachement d’un grand prix à l’édification d’une armée disciplinée, républicaine, respectueuse de la vie humaine et des droits humains. Il rassure que la montée en puissance se poursuit, et qu’elle est prête pour accompagner le retour de l’administration sur toute l’étendue du territoire. « Elle sera là pour assurer la sécurité des élections générales dont le calendrier est en discussion », fait-il savoir.

De plus, selon le Président de la Transition, Bah N’Daw, le point cardinal de cette transition est l’organisation des élections crédibles, transparentes et acceptables par tous. « Des élections tenues à date, des élections méthodiquement organisées, des élections préparées de manière transparente et inclusive ! » dit le Président Bah N’Daw. Il insistera ainsi sur le fait que personne ne prendra le processus en otage, mais en retour, personne ne doit en être exclu.

L’argent de la corruption  sera rendu au peuple

S’agissant de la bonne gouvernance, la lutte contre l’impunité et la corruption, il rappelle qu’elles font partie des missions de la Transition. Nos ressources doivent être mieux gérées, professe-t-il. Ainsi, il révèle qu’il a instruit au Premier ministre et son gouvernement de rétablir une gouvernance responsable et vertueuse de nos ressources à travers le renforcement de la justice, la lutte contre la corruption, la valorisation du mérite et de l’intégrité, le refus de l’impunité, ce qui est sans doute un long processus. « L’argent de la corruption  sera rendu au peuple, les délinquants financiers seront traqués et seront jugés, quels qu’ils soient, je dis bien quels qu’ils soient », énonce-t-il.

Quant à l’Accord pour la Paix et la Réconciliation, il est impérieux qu’il connaisse sans tarder des progrès décisifs et mesurables. Pour lui, il faut  diagnostiquer les problèmes qui empêchent sa mise en œuvre. En ce qui concerne les revendications sociales, Bah N’Daw a reconnu la légitimité de leurs revendications qui est un droit constitutionnel, mais il a demandé aux syndicats de tenir compte du contexte actuel du pays en faisant une trêve. Avant de révéler que le coût des revendications formulées représente plus de la moitié du budget national, et se chiffrerait selon les services techniques à 1488 milliards de nos francs.

M.L. KONE

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