
LE SCAN SPORT – Après la disparition d’Emiliano Sala le 21 janvier dernier, les enquêteurs poursuivent leur recherche pour déterminer les causes et détails du drame.
Après le drame et l’émotion, place au temps de la compréhension. Le bureau d’enquête britannique sur les accidents aériens (AAIB) a établi lundi que l’avion qui transportait Emiliano Sala et s’était abîmé dans la Manche le 21 janvier, entraînant la mort du footballeur argentin, n’était pas autorisé à opérer des vols commerciaux. L’appareil, enregistré aux États-Unis, «ne pouvait pas être utilisé pour des vols commerciaux sans l’autorisation du FAA et du CAA», les autorités de régulation de l’aviation civile aux États-Unis et au Royaume-Uni respectivement, écrivent les enquêteurs dans leur rapport intermédiaire. «Aucune preuve ne montre qu’une telle autorisation ait été réclamée ou accordée». «La base sur laquelle le passager (Emiliano Sala) était transporté n’a pas encore été établie», ajoutent-ils. Ils précisent que David Ibbotson, le pilote, avait déjà transporté d’autres passagers sur la base d’un «partage des coûts», autorisé par la réglementation.
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Dans ce cas, la réglementation américaine impose que le pilote «ne paie pas moins» que la part des dépenses établie «au pro rata» du nombre de personnes à bord, soit en l’occurrence au moins la moitié des frais occasionnés par le vol.
«Objectif commun»
Dans tous les cas, l’AAIB rappelle que le pilote et le passager devaient partager un «objectif commun» pour le vol. «Le vol ne doit pas être fait dans le seul but de transporter le passager», affirment-ils. L’intermédiaire britannique Willie McKay avait indiqué (…) Lire la suite sur Figaro.fr