Composé de 17 membres, le nouveau bureau du Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNESUP) dirigé par Aliou Diarra s’engage à redynamiser cet ordre d’enseignement par l’amélioration des conditions de travail et de vie des enseignants.
L’incompétence de l’ancien bureau du SNESUP, sous les ordres du Dr Abdou Mallet et son refus d’organiser le congrès ordinaire, ont poussé le tiers des secrétaires généraux des comités à agir dans l’intérêt supérieur de cet ordre d’enseignement dans notre pays. C’est dans cet esprit qu’ils ont tenu ce samedi 15 octobre 2022, dans l’enceinte de la Faculté des sciences économique et de gestion (FSEG) de Bamako, le 6ème congrès extraordinaire de leur syndicat. Lequel a permis de mettre en place un nouveau bureau et de formuler plus d’une trentaine de recommandations entrant dans le cadre de l’amélioration des conditions de travail du personnel de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Il s’agit : de doter le SNESUP d’un siège et d’un secrétariat permanent ; de limiter à deux (02) le mandat du secrétaire général ; de créer un corps spécial des travailleurs de l’enseignement supérieur ; d’appliquer la prime de recherche à l’ensemble des enseignants – chercheurs ; de créer des Palmes académiques nationales pour les d’enseignants – chercheurs : de rendre l’organigramme du CEN visible au siège : d’octroyer un passeport de service aux enseignants – chercheurs ; d’intégrer l’ensemble des contractuels de l’enseignement supérieur dans la fonction publique de l’Etat ; de créer un périmètre de sécurité dans chaque espace universitaire et scolaire ( avec personnel et contrôle électronique ) ; de construire des infrastructures pour l’amélioration des conditions de travail du personnel de l’enseignement supérieur. S’y ajoutent : le respect des textes pour les nominations des responsables des structures de l’enseignement supérieur ; la dotation des enseignants – chercheurs ( chargées de cours) de trousseau pour aider à préparer la rentrée ; la réglementation de l’utilisation des logos des universités et grandes écoles par les structures privées ; l’exigence du respect des cartes universitaires et scolaires ( plan de création ) ; l’amélioration des infrastructures routières donnant accès aux structures universitaires (le pôle universitaire de Kabala ) ; la dotation des structures de l’Enseignement supérieur de crèche scolaire.
D’aitres recommandations non moins importantes ont aussi fait l’objet d’attention des congressistes. Il s’agit : de donner plus d’autonomie de gestion financière aux structures de l’enseignement supérieur ( faculté , institut … ) ; d’harmoniser les primes de recherche des responsables de l’enseignement supérieur ; d’appliquer le décret No 2016-0001 / P – RM du 15 janvier 2016 sur les frais de mission dans toutes les institutions de l’enseignement supérieur ; de procéder à la formation syndicale des comités ; de procéder au renouvellement des bureaux des comités dans un délai maximum de six mois ; de procéder au recrutement des Enseignants – chercheurs en qualité et en quantité suffisantes pour permettre aux IES de faire face à l’effectif grandissant des étudiants ; d’allouer une prime d’intéressement a tout le personnel de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique etc.
Après être désigné à l’issue du congrès, le nouveau secrétaire général, Aliou Diarra a appelé au fédéralisme de tous les collègues enseignants. Il a demandé à ses camarades membres du bureau de tenir toujours un discours d’apaisement. Le nouveau secrétaire général du SNESUP dira que tous les efforts doivent être orientés vers la mise en place des mécanismes permettant d’améliorer les conditions de travail des enseignants du niveau supérieur.
Diakalia M Dembélé
22 SEPTEMBRE
