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Expulsion de l’ambassadeur de France : Le Cadre estime que le vrai sujet demeure la proposition d’un calendrier réaliste et crédible pour le retour rapide à un ordre constitutionnel normal

Expulsion de l’ambassadeur de France : Le Cadre estime que le vrai sujet demeure la proposition d’un calendrier réaliste et crédible pour le retour rapide à un ordre constitutionnel normal

Suite à l’expulsion de l’Ambassadeur de France au Mali, Joëlle MEYER, plusieurs partis politiques ont communiqué en dessus tantôt pour soutenir cette réaction du gouvernement malien mais tantôt pour demander aux deux parties de devenir au meilleur sentiment. C’est ainsi que le Cadre d’échange des partis politiques et regroupements de partis politiques pour une transition réussie n’est rester en marge.

Selon le cadre, dans un communiqué en date du 02 février 2022, notre pays le Mali, traverse des moments difficiles suite à la crise multidimensionnelle qui la secoue depuis de nombreuses années. La Transition censée aboutir à des élections crédibles et transparentes, pour un retour à l’ordre constitutionnel bat de l’aile ; et le pays plonge dans une situation extrêmement inquiétante pour nos paisibles populations suite aux sanctions imposées par la CEDEAO. Un peuple déjà meurtri, qui n’a rien fait pour mériter un tel sort. Cela, par la posture affichée des autorités actuelles qui ont clairement opté pour les affrontements ouverts avec les acteurs politiques et les amis du Mali, en lieu et place du dialogue constructif, seul gage pour une compréhension mutuelle entre les peuples.

Il estime qu’au-delà des sanctions de la CEDEAO, l’escalade verbale entre les responsables Français et Maliens ayant conduit à l’expulsion de l’ambassadeur de la France au Mali, rajoute à la crise diplomatique et à l’isolement de notre pays. C’est ainsi que le Cadre Regrette cet incident diplomatique, de même que les conditions de sa survenue. Il invite les deux parties, française et malienne à renouer le dialogue pour aboutir à une décrispation diplomatique entre deux pays entretenant des relations historiques et profite pour condamner les propos et tous les propos extrémistes.

En outre, le Cadre fait remarquer que le vrai sujet demeure la proposition d’un calendrier réaliste et crédible pour le retour rapide à un ordre constitutionnel normal. Il regrette aussi, que le Gouvernement de la transition ait œuvré à mettre l’ensemble des acteurs politiques et ceux de la société civile devant le fait accompli d’une proposition de prolongation sans limite du délai de la transition, en ne montrant aucune action concrète dans le sens de la sortie de la transition. De même, il signale que la proposition d’une prolongation de cinq (5) ans participe d’une volonté manifeste de confiscation du pouvoir. Avant de constater qu’au regard de ceux qui précèdent, le manque de volonté des autorités actuelles d’organiser les consultations électorales pour le retour à l’ordre constitutionnel, conformément à la fin de la transition annoncée le 15 mars 2022.

Par ailleurs, le Cadre exige au-delà du 27 février 2022, la mise en place d’une transition neutre avec un programme clair centré sur le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du pays et le retour à l’ordre constitutionnel à travers l’organisation d’élections libres, démocratiques et transparentes. Il prend acte de la mise en place par le Gouvernement de deux Commissions (une Technique et une Politique) mais rejette l’exclusion des Partis Politiques. Il exige, en vue de poursuivre les négociations avec la CEDEAO, son implication pleine et entière à cette nouvelle démarche pour un large consensus national, en vue de la levée rapide des sanctions et le retour du Mali dans le concert des nations.

M.O COULIBALY

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