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Fédération Ivoirienne de Football (FIF) : Qui est le nouveau Président Yacine Idriss Diallo ?

Fédération Ivoirienne de Football (FIF) : Qui est le nouveau Président Yacine Idriss Diallo ?

Né le : 1er octobre 1960

Lieu : Daloa

Nationalité : Ivoirienne

Famille : Marié à Kadio Yolande, agent commerciale, quatre enfants

Qui est Yacine Idriss Diallo ? Avoir foi en Dieu. Respecter son prochain, quel qu’il soit. Etre charitable et aider autant qu’on peut. Eviter d’être méchant et hypocrite. Etre loyal et sincère. C`est l`homme tout craché. Celui qui considère la haine ou l’admiration des uns et des autres comme des compliments qui l’aident à aller vers les sommets dans la vie. Vous l’aimez ? Vous ne l’aimez pas ? Cela n’a aucune incidence sur son évolution. Les seules choses qui vaillent et qui importent chez lui, c’est son boulot, et surtout sa famille à laquelle il voue un amour et une considération sans faille. « La famille représente beaucoup pour moi. C’est la base de tout. Il n’y a rien qui soit trop grand pour la famille. Il faut faire tout ce qu’on peut pour elle sans tomber dans l’excès ». C’est clair. C’est son épouse, Kadio Yolande, agent commerciale à Air France, ses quatre enfants, Sidy, Kenza, Emilie et Marie Yvonne, qui ont la chance d’avoir un époux et un père aussi attentionné.

En dehors du boulot et la famille, Idriss est un fana du foot. Une discipline qu’il n’a pas pratiquée au haut niveau. Car il n’a jamais été licencié dans un club. Qu’à cela ne tienne. Sa passion pour le ballon rond le propulse à la tête de l’équipe de football de l’Abidjan Université Club (AUC) comme président, de 1980 à 1983. L’Asec Mimosas le coopte comme vice-président par la suite (1984-1998). Il grimpe rapidement à la Fédération ivoirienne de football (FIF) entre 1980 et 1990. En qualité de vice-président sous le mandat d’Ezan Emmanuel. Et depuis 2002, il est le 3ème vice-président de la FIF, chargé de la commission Marketing et Promotion.

Mais au fait, qui est ce bon vivant au goût prononcé pour les bagnoles de luxe et les…grandes marques de chaussures ?

Un homme élégant, propre, cultivé et BCBG avec une très bonne surface financière, forcément ça attire les nanas ? « J’aime le genre de ma femme. Elle est la plus belle au monde. Avec elle et mes trois filles, ça fait quatre épouses. Ça me suffit largement », lâche-t-il, serein avec un sourire en coin. Et son amitié avec le président de la FIF, Jacques Anouma, qui défraie tant la chronique dans le milieu du foot ? «Mon amitié avec Jacques date de 1984. Nous nous sommes rencontrés au comité exécutif de l’Asec. Il était trésorier et moi vice-président, Dieng était président de la section football». Une amitié vieille de 27 ans. Et comme la loyauté fait partie de son mode de vie, les deux hommes restés ne sont plus lâchés. L’amitié doublée de la compétence, il ne pouvait qu’être aux côtés de son «frère» Jacques.

Voulez-vous parler de politique avec lui ? « Ne quittez pas, s’il vous plait ». Idriss Diallo est politiquement inodore et incolore: «Je suis un Ivoirien qui aime son pays. Je suis militant de la Côte d’Ivoire et non d’un parti. Tout ce qui peut profiter à mon pays, dans un autre domaine que la politique, je suis partant». Evidemment qu’on ne peut rien tirer de lui qui ait une couleur politique. Par contre, on peut causer à bâton rompue, plus d’une heure durant, avec Idriss Diallo de football, des Eléphants et de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. «Je suis fier de la FIF dirigée par Jacques Anouma. Deux Mondiaux d’affilée, c’est unique dans l’histoire du football ivoirien. Nous sommes en train de tout mettre en œuvre pour faire une bonne Coupe du monde. L’expérience de 2006 va nous servir. Je fais confiance à Eriksson et aux joueurs. Rien n’est laissé au hasard». Parole d’un homme fort du système. On ne peut donc pas dire que l’espoir ne soit pas permis !

Curriculum vitæ

Idriss Diallo est titulaire d’une maîtrise en Mathématiques appliquées option recherches opérationnelles. Dans la pratique, il est cadre des services financiers et commerciaux. Diplôme qui lui a donné pour premier boulot, un poste de conseiller technique, sous-directeur administratif et financier à la fonction publique (1983-90). La RTI lui fait les yeux doux et l’engage comme directeur des affaires financières (DAF). L’aventure dans la « maison bleue » ne dure que deux ans (90-92). Ses compétences sont, par la suite, reconnues par la Lonaci qui le débauche pour faire de lui son directeur commercial et marketing avant de passer Directeur général de 1992 à 2000. Depuis huit ans (2002-2010), il est le premier cadre (DG) de l’Office d’aide à la commercialisation des produits vivriers (OCPV).

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