Le Secrétaire général de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (l’UNTM), Yacouba Katilé a tenu, le mardi 03 novembre 2020, une conférence de presse, pour expliquer leur mot de grève qui se tiendra, le 18 novembre prochain, après l’échec des négociations avec le parti gouvernemental.
Dans son intervention, le Secrétaire Général de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) exprime son indignation face a la mise a l’égard sa structure par les militaires qui ont renversé le régime d’IBK. Il précise que l’UNTM n’a pas été appelée ni être associée pour la mise en place les autorités de la transition. Et pour la mise en œuvre du Conseil national de transition, l’UNTM réclame un quota de treize représentants. « Nous ne ferons plus comme par le passé. On ne laissera pas faire jusqu’à ce que tout se gâte » déclare Katilé. « Nous revendiquons la représentation des treize secteurs de production, à la base de la structuration de notre Centrale, dans les assises du CNT. Qu’importe le nombre de politiciens, de militaires, nous saurons rectifier toutes les embûches semées par les uns et les autres », fait-t-il savoir. Avant de rappeler qu’après ses tournées à l’intérieur du pays, le comité syndical avait décidé de passer à l’action, après avoir adressé des lettres au Premier ministre avec ampliation au Chef de l’Etat, à l’époque. « Au moment où nous avons envisagé de déclencher une multitude de cessations du travail, la pandémie de la COVID-19 a commencé à se répandre dans le pays, alors qu’au même moment, le mouvement M5-RFP déclenchait sa croisade » précise-t-il.
Dans ses doléances, l’UNTM exige du Gouvernement l’extinction de tous les Accords signés de 2014 à 2020, et ce avant la fin de décembre 2020 au terme d’un chronogramme précis avant le 10 novembre 2020.
B. DIALLO
