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Guinée-Mauritanie et Algérie : Une forte délégation malienne en visite d’amitié

Guinée-Mauritanie et Algérie : Une forte délégation malienne en visite d’amitié

Ce lundi 17 janvier, une forte délégation gouvernementale a été dépêché sur la Guinée, la Mauritanie et l’Algérie. Le but est de saluer l’amitié et l’accompagnement de ces pays en faveur du Mali en ce moment de sanctions financières et économiques de la CEDEAO. Ce sont des pays à travers lesquels le Mali pourra faire transiter ses marchandises.

Le Mali est sous l’embargo de la CEDEAO et de l’UEMOA, dont les pays membres ont fermé leurs frontières, exceptée la Guinée Conakry qui soutient le Mali en ouvrant ses frontières. En effet, depuis le placement du Mali sous les sanctions, les autorités de la transition envisagent d’autres voies et moyens pour contrecarrer les effets des sanctions sur les populations maliennes. Il serait très facile d’asphyxier économiquement le Mali, pays enclavé. Aujourd’hui, les marchandises des opérateurs économiques maliens sont transitées par trois pays à savoir la Guinée, la Mauritanie et l’Algérie. Malgré l’accès à ces frontières, il faut souligner certaines difficultés rencontrées sur ces chemins. Bamako-Conakry est le plus court mais difficile à parcourir par les gros porteurs à cause de l’état de la route. Quant aux voies de la Mauritanie et de l’Algérie il faut aussi noter qu’elles sont moins praticables à cause de l’état dégradant des routes.

Néanmoins, les autorités de la transition exhortent les opérateurs économiques à emprunter ces voies pour faire transiter leurs marchandises. Mais, des inquiétudes planent. En effet, il reste à savoir si les difficultés de ces voies ne vont pas impactées sur le coût des produits et des marchandises. Ainsi, avec cette visite de délégation malienne composés des ministres, des présidents des opérateurs économiques, a pour but de solliciter l’accompagnement de ces pays amis pour faciliter le trafic aux maliens.

Par ailleurs, dans un communiqué, la CEDEAO a laissé entendre que les sanctions sur le Mali seront allégées voire levées à condition que les autorités de la transition présentent un calendrier raisonnable et réaliste pour le retour à l’ordre constitutionnel en organisant les élections crédibles et transparentes. De ce fait, il est quand même judicieux pour les autorités de la transition de penser aux conséquences de ces sanctions sur les populations en mettent fin à ce bras de fer avec les institutions régionales. Cela serait bien pour le Mali et pour eux-mêmes, car les populations pourraient s’insurger contre eux à tout moment à cause de la cherté de la vie.

M.O. COULIBALY

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