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Hausse du prix des denrées alimentaires : L’UNTM invite le gouvernement à prendre des mesures

Hausse du prix des denrées alimentaires : L’UNTM invite le gouvernement à prendre des mesures

Le Mali est sous embargo depuis le 09 janvier 2022, imposé par la CEDEAO et l’UEMOA. Vu que le Mali est un pays enclavé et que la majorité de ses produits alimentaires sont importés via les ports de certains pays voisins, il est très facile de l’asphyxier économiquement.

Malgré les assurances politiques données par les autorités de la transition, il faut dire que le prix des produits alimentaires augmente de jour en jour. En effet, il y a un fossé large entre les discours politiques des autorités et la réalité sur le terrain, sur les pouvoirs d’achat du pauvre peuple. Si certains commerçants de mauvaise foi veulent vaille que vaille s’enrichissent en ce moment critique pour le peuple malien, il faut aussi souligner que les trajets sur lesquels les produits transitent désormais ont aussi leurs conséquences sur les prix.

A cet effet, la flambée du prix des produits de premières nécessites est inquiétante  d’où l’interpellation du Bureau exécutif de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM). Selon son président Yacouba Katilé, son bureau se fondant sur des sources nationales et internationales concordantes, dénonce avec véhémence l’insuffisance de conscience patriotique manifeste, comme par le passé par certains commerçants et industries qui affichent des hausses de prix de denrées alimentaires et non alimentaires ; malgré les efforts d’approvisionnement du marché public par les autorités de la transition.

Ainsi, elle salue la décision humanitaire et nationaliste issue des discussions entre le Gouvernement et les entreprises SUKALA et N-SUKALA de soutenir la lutte du peuple contre l’embargo illégal et anti-malien décidé par la CEDEAO et l’UEMOA. Elle Demande aux autorités de la transition, aux pouvoirs publics compétents de mettre fin à la spéculation, à la fraude et au trafic de tous ordres, pour éviter la spirale de hausse des prix, pour une meilleure stabilité des pouvoirs d’achat du peuple et des travailleurs. « Ces mesures doivent permettre de mettre fin à la hargne de certains compatriotes de s’enrichir sur les malheurs des populations », estime-t-elle.

Par ailleurs, il faut rappeler que cet embargo est instauré suite au non-respect des engagements des autorités de la transition s’agissant du délai de 18 mois de transition accordé depuis septembre 2020 pour organiser les élections transparentes et crédibles en permettant le retour du pays à l’ordre constitutionnel.

S.B. TRAORE

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