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HAUTE AUTORITÉ DE LA COMMUNICATION : Le Collectif de Veille pour la Défense des Médias (CVDM) alerte sur une injustice qui perdure dans le renouvellement du bureau

HAUTE AUTORITÉ DE LA COMMUNICATION : Le Collectif de Veille pour la Défense des Médias (CVDM) alerte sur une injustice qui perdure dans le renouvellement du bureau

C’est à la faveur d’une conférence de presse sous le thème : « Processus de nomination à la Haute Autorité de la Communication (HAC), la situation de l’élu Bassidiki Touré » que le Collectif de Veille pour la Défense des Médias, présidé par M. Moustapha Diawara, a rompu le silence face à une injustice qui perdure depuis des mois après l’élection des 3 membres représentants la presse au sein de la HAC. C’était le vendredi 25 mars 2022, au siège de l’ASSEP à l’ACI 2000 en présence du Président de la Maison de la Presse, M. Bandjougou Danté ainsi que plusieurs présidents de faitières de la presse malienne.

Selon le Président du Collectif, M. Moustapha Diawara, l’objectif est de rendre compte à l’ensemble de la corporation de la presse malienne les tenants et les aboutissants du récent processus d’élection, suite à la nomination des représentants des organisations de la communication à la Haute Autorité de la Communication (HAC). Il rappelle que la Haute Autorité de Communication est l’organe principal de régulation du secteur de la Communication au Mali, conformément à l’Ordonnance n° 2014-006/P-RM du 21 janvier 2014. De renchérir qu’elle est chargée de garantir et de protéger la liberté de l’information et de la communication ainsi que de garantir et de protéger la liberté de la presse et des moyens de communication de masse. La HAC a aussi une mission de promotion des médias.

A cet effet, ajoute-t-il, elle est composée de 9 membres (art. 26 de la loi du 4 juin 2015) dont trois membres désignés par le président de la République (mandat de 7 ans), trois membres désignés par le président de l’Assemblée nationale (mandat de 6ans)  et les trois autres désignés par les organisations professionnelles des médias (mandat de 6 ans). Et, concernant les trois derniers membres, ceux des organisations professionnelles du secteur de la communication, à la différence des autres, ils sont choisis où élus à partir d’un arrêté du ministre chargé de la Communication, destiné aux faitières appelées à désigner leurs représentants. Le même arrêté fixe les modalités de cette désignation.

À l’en croire, c’est bien dans cette logique que le 24 novembre 2021 a eu lieu, dans la salle de réunion du ministère de la Communication, sous l’égide du même département ministériel et en présence d’un huissier de justice, l’élection des 3 représentants des organisations professionnelles. A l’issue du scrutin et sans contestation aucune, les trois représentants du secteur de la communication désignée ont été : Ramata Dia (URTEL), Bechir Diop (GPAC) et Bassidiki Touré (ASSEP).

Des semaines durant, ces 3 représentants ont reçu les félicitations de leurs collègues, amis et parents. Le constat général qui se dégageait a donné la preuve la plus irréfutable que ces 3 personnalités étaient des représentants dignes de confiance pour siéger au collège de la régulation. Tout le monde attendait la publication du Décret du président de la Transition et la cérémonie de prestation de serment de ces élus légitimes du secteur de la communication pour espérer voir le nouveau visage de la Haute Autorité de la Communication.

Contre toute attente, le président du Collectif regrette que cela n’a toujours pas été faite comme il se doit conformément aux règles. Et le hic est que les deux autres dont Ramata Dia pour la Presse audiovisuelle et Bechir Diop pour les agences de communication ont été appelés en catimini pour aller prêter serment tout en marginalisant le 3ème, Bassidiki Touré de la presse écrite sans qu’aucun motif réel ne soit signalé au Président de la Maison de la Presse.

Aux dires des témoignages, le ministère de la Communication aurait signalé que le casier judiciaire du candidat Bassidiki n’était pas vierge et que cela est la raison de son exclusion. Chose qui a clairement été démentie, car Bassidiki a amené toutes les preuves judiciaires affirmant qu’après 4 mois de prison, qu’il avait été blanchi. Dans cette affaire de 2011, qui l’avait injustement accusé d’être impliqué dans la traite de personne humaine.

En fin, tout en témoignant sa confiance en la justice malienne, Bassidiki Touré, fera savoir que le CVDM l’a respectueusement exhorté, afin que justice soit faite dans cette affaire qui devient de plus en plus sérieuse et sensible. Aujourd’hui il est question pour lui de laver un honneur et de sauver une dignité, a-t-il affirmé.

Dognoumé Diarra

 

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