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Hébergement illégal des forces étrangères dans ses locaux : Un ultimatum du PDG des ADM adressé à la gérante de SAS

Hébergement illégal des forces étrangères dans ses locaux : Un ultimatum du PDG des ADM adressé à la gérante de SAS

A la suite de l’affaire des 49 militaires ivoiriens arrêtés à l’Aéroport International Président Modibo KEITA-Sénou, le Président Directeur Général des Aéroports du Mali, le Colonel Lassina Togola vient d’instruire à la Gérante de « Sahel Aviation Services (SAS) SARL » un délai de 72 heures à compter du mardi dernier 02 août 2022, de déloger les forces étrangères qui abritent leurs locaux illégalement.

Dans un communiqué en date du lundi 01er août 2022, le Président Directeur Général des Aéroports du Mali, le Colonel Lassina Togola, demande aux responsables de la société de « Sahel Aviation Services (SAS) SARL », gérée par une dame, de cesser les activités d’accueil et d’hébergement avec effet immédiat. En effet, le PDG Togola rappelle au respect des obligations contractuelles. Il fait savoir à la gérante que « Il nous a été donné de constater que contrairement aux activités autorisées par la convention citée en référence, vous effectuez l’accueil et l’hébergement de forces armées étrangères et avez à cet effet réalisé un hôtel avec d’autres commodités », révèle-t-il. Selon lui, cet état de fait engendre des risques pour la sureté intérieure et extérieure de l’État et constitue une violation de vos obligations contractuelles notamment l’article 2 intitulé «destination du bien» qui stipule que le bien mis à la disposition du concessionnaire lui est remis à titre strictement personnel pour servir à la construction de bureaux, hangar et à l’aménagement de voies de circulation. C’est pourquoi il la demande alors de faire cesser les activités d’accueil et d’hébergement avec effet immédiat. « Par conséquent, je vous demande de prendre les dispositions qui s’imposent pour le départ des forces étrangères de vos locaux dans un délai de soixante-douze (72) heures à compter du mardi 02 août 2022 », déclare-t-il. Avant d’insister que faute de quoi, il serait dans l’obligation d’enclencher toutes les voies de droit pour la résiliation du bail qui lie les deux structures sans préjudice d’autres voies de recours.

Soulignons que cette société a eu le contrat à travers la Convention d’autorisation d’occupation N°2226 du 17 janvier 2018 et son avenant N°1 du 10 février 2020. C’est elle qui hébergeait les contingents des forces étrangères, ce qui est illégal.

B. KONE

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