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« Il est hors de question pour moi que l’or du Mali ne brille pas pour le Mali », dixit Bah N’Daw

« Il est hors de question pour moi que l’or du Mali ne brille pas pour le Mali », dixit Bah N’Daw

Le vieux soldat Président de la transition, doit comprendre le fond de certaines problématiques économiques et socio-économiques, avant, de les aborder publiquement, au risque de se jeter du discret.

Il est extrêmement difficile aujourd’hui, de briser la chaîne de la malédiction pour une meilleure gouvernance des ressources minérales au Mali pour la simple qu’il y a deux types de contrats d’exploitation minière très fréquents : Clauses de Stabilisation : C’est-à-dire même en cas de révision du régime fiscal, aucune possibilité de modifier le contrat d’exploitation minière avant terme.

Clauses d’Intangibilité : Aucune modification possible de la configuration administrative de la zone ne peut avoir des impacts sur les industries extractives, c’est-à-dire pas de révision applicable sur elles pendant la période de contrat d’exploitation.

Dans une vision perspective, il faudrait réviser le code minier, pour l’attribution de nouveaux contrats miniers, mais pour le moment, il est difficile de modifier les contrats déjà signés entre le Mali et les multinationales, et si l’État les résilie, il sera traîné devant les juridictions nationales et internationales.

En plus, nos services de fiscalité et juridictionnels n’ont pas les compétences nécessaires pour contrôler ou lutter contre les flux financiers illicites au sein de nos industries minérales au Mali. Les flux financiers illicites signifient « Capitaux gagnés, transférés ou utilisés illégalement ». Il y a un préalable,  commençons d’abord par former les services judiciaires et fiscaux sur ce nouveau phénomène qui a trouvé des flux financiers illicites au sein de nos industries extractives. Il urge de créer une Haute Autorité pour la Régulation, la Gouvernance et la Gestion des Ressources Minérales au Mali, afin qu’elles profitent au pays et aux zones minières.

Selon les statistiques de l’UEMOA, l’Afrique perd chaque année « 50 milliards de dollars liés aux flux financiers illicites au sein des industries extractives ». Il n’est pas facile de dans cette période de transition qu’on puisse briser cette malédiction des multinationales qui fonctionnent à la recherche de profit sur les ressources minérales ou extractives au Mali. Le combat contre la prédation des ressources minérales au Mali par les multinationales, n’est pas gagné d’avance, ils ont des complices locaux, qu’il faille démasquer.

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