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Insécurité au Mali : Plus de 312000 déplacés dont 152000 réfugiés externes

Insécurité au Mali : Plus de 312000 déplacés dont 152000 réfugiés externes

La Maison de la Presse a abrité, le dimanche 4 juillet 2021, une conférence débat organisée par les membres de l’association SAMMODI KORO (ASK), sous le thème : « le retour de la paix au centre du Mali : entre doute et espoir (cas du cercle de Tenekou) ». Il s’agit pour eux de mener des réflexions et de faire des propositions de solution pour le retour de la paix au Mali.

Il ressort des explications du conférencier Bréhima Ely Dicko que la crise n’a pas commencé au centre et elle s’est glissée au centre. Il est nécessaire de douter car elle a fait 312000 déplacés et continue avec 40000 de plus interne et plus de 152000 réfugiés externes. La crise est prise sur une dimension ethnique alors que le font en est une autre pour raison à Bamako, les peulhs ne tuent pas les dogon et les dogons ne tuent pas les peulhs.

Selon lui, la gestion du territoire demeure une des causes de la crise au centre.  Les couloirs de passage de animaux, s’est rétrécit. Tant qu’il n’y a pas eu une coexistence pacifique de la gestion économique agriculture, pastorale et halieutique la crise ne finira jamais, précise Bréhima Ely Dicko.

A sa suite, il dira que le changement du comportement des représentants de l’Etat, lutter contre la prolifération des armes est aussi un facteur prépondérant. Aussi revoir le mode de recrutement dans le corps, l’arrêt de la sous-traitance de la sécurité, l’instauration de la justice, et l’implication des autochtone dans la gestion économique et territoriale à travers une synergie d’actions et de collaborations entres les autorités locales sont autant de solution que préconise M.Dicko.

Par ailleurs, dans son mot de bienvenu, le Secrétaire général de SAMMODI KORO, Bara Bah a fait une brève présentation de leur association qui est une association des jeunes étudiants ressortissant de Diafarabé. L’occasion était opportune pour lui d’exprimer leur ras-le-bol face à la gravité de cette crise sécuritaire.

G. COULIBALY

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