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Justice : Ce que nous devons savoir sur la libération de Amadou Aya Sanogo et ses co-accusés

Justice : Ce que nous devons savoir sur la libération de Amadou Aya Sanogo et ses co-accusés

Après quasiment 7 ans de prison ferme  pour avoir été accusé d’assassinat ou de complicité d’assassinat de 21 bérets rouges en 2012, Amadou Aya Sanogo et ses co-accusés viennent de recevoir, le mardi 28 janvier 2020, la liberté provisoire. Cette liberté en droit est plus que normal car, les présumés ont dépassé le temps légal de détention préventive qui ne doit pas dépasser 3 ans.

Selon les lois, on ne doit pas dépasser au-delà de trois ans dans une détention préventive sans qu’il ait de jugement pour savoir si le présumé est coupable du fait incriminé ou non. Alors, pour le cas de Amadou Aya Sanogo et ses compagnons incarcérés depuis 2013 pour les faits qui leurs sont reprochés d’avoir commandé l’assassinat de 21 bérets rouges dont les corps ont été découverts dans une charnière à Diago situé aux périphéries de Kati, ou d’être les complices de cet acte criminel. Les dossiers de cette affaire semblent être compliqués, raison pour laquelle les preuves ne sont pas encore réunies pour faire le jugement. Face à la situation, les avocats de Amadou Aya Sanogo et ses co-accusés ont sollicité la liberté provisoire pour leurs clients afin qu’ils regagnent leurs familles respectives avant que toutes les conditions soient au rendez-vous pour faire leur jugement. D’autant plus que d’autres présumés sont libres depuis des années et d’ailleurs occupent les postes clés du pays. On se rappelle que face aux pressions des parents des victimes, en décembre 2016 le procès a été tenu à Sikasso et reporté pour être prévu en janvier dernier et reporté encore par le gouvernement pour les causes légitimes.

Par ailleurs, en décembre 2019, les avocats des présumés détenus avaient demandé ainsi la liberté provisoire pour leurs clients mais sans succès. Ainsi la même demande reformulée le mardi 21 janvier vient d’être accepter par la chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Bamako sui a décidé de la mise en liberté provisoire du Général Amadou Aya SANOGO et codétenus ce mardi 28 janvier 2019. Alors on se demande si cette liberté provisoire serait une liberté définitive pour les présumés, le temps nous dira la suite. Toutefois, les parents des victimes selon certaines sources auraient bénéficié de certaines avantages pour qu’ils puissent pardonner et laissent tomber cette affaire au profit de la réconciliation et de la cohésion sociale dont le Mali a tant besoin pour son avenir.

B. KONE

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