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Justice sociale : Le respect des droits humains était au centre des discussions

Justice sociale : Le respect des droits humains était au centre des discussions

L’Observatoire Citoyen Contre l’Impunité et Pour la Redevabilité (OCCIPRE) a organisé, le jeudi 17 février 2022, à la Maison de la presse, sa quatrième conférence de presse trimestrielle de présentation des rapports Xensa et SIRA. C’était en marge de la journée mondiale de la justice sociale, sous le thème retenu : « le respect des droits humains passe aussi par une bonne politique de justice sociale ».

Notons qu’OCCIPRE a pour objectif la diminution de l’impunité, des violations des droits de l’homme, des crimes économiques et des cas de corruption au Mali. L’emploi de la technologie digitale et mobile, facilite le monitoring collectif, la veille citoyenne et le plaidoyer commun pour la redevabilité et un accès à la justice.

On peut retenir que les résultats des rapports trimestriels du consortium OCCIPRE, du sondage d’opinion Xensa sur la perception des citoyens maliens à l’égard de l’évolution de la transition : plus de 1600 personnes ont répondu au sondage dont 36% des répondants étaient des femmes et 64% des hommes ; toutes catégories d’âges confondus ; de toutes les localités du Mali ont été touchées par l’étude, même les zones ou l’insécurité est grande. 46,94% des personnes interrogées estiment que les autorités de la transition doivent s’atteler à l’organisation des élections générales (notamment la présidentielle) et laisser la conduite des réformes aux autorités qui seront élues : 46,81% pensent le contraire et 6,25% sont neutres.

Par rapport à la présentation du rapport SIRA sur les violations des droits humains au Mali, sur l’ensemble des divers acteurs, les faits enquêtes et documentés par les observateurs OCCIPRE font état de 1165 incidents signalés sur la plateforme, 1165 incidents ont été vérifiés et validés par les superviseurs, 1151 victimes recensées. Les incidents remontés se sont produits dans 416 localités du Mali. Les faits documentés courant le dernier trimestre sont au nombre 219.

Selon le président du l’OCCIPRE, M. Togola, l’objectif c’est de faire en sorte que nous puissions avoir un état de droit, et que la gouvernance passe correctement, dans ce sens que la lutte pour les droits humains devient un facteur fondamental.

De son coté, Maitre Mamadou Tiéhoulé Diarra, dira que nous devons tenir compte des droits humains dans le cadre de la justice sociale, car le respect des droits humains, posent d’énorme problème, non seulement à l’échelle internationale, mais aussi à l’échelle nationale. « Si nous prenons le cas des victimes depuis 2012, les femmes violées et qui ne voit pas le bout du tunnel, et les personnes qui ont perdu leur droit au Nord, au centre du Mali ; mais normalement la justice sociale devrait pouvoir aider ces personnes-là à réintégrer les droits qui ont été perdus », estime-t-il.

En outre, il a rappelé que le problème de la justice sociale, permet de réduire les inégalités qui existent entre les nations, aussi rappeler les agents des droits de l’homme et la question de la numérisation de la COVID 19 qui a sécoué le monde entier.

Rappelons que l’Observatoire Citoyen Contre l’Impunité et Pour la Redevabilité (OCCIPRE), est un consortium soutenu par l’Union Européenne et composé de Tuwindi, Amnesty International Mali (AI) et Fress Unlimited (FPU).

F. COULIBALY

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