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Karim Keïta : La peinture, un don du Ciel

Karim Keïta : La peinture, un don du Ciel

Après plusieurs tentatives infructueuses au baccalauréat, Karim Keïta s’est orienté vers la peinture, un métier dans lequel il pouvait persévérer. « La peinture, chez moi, c’est quelle chose de naturel. Il me suffit seulement de réfléchir pour faire des créations », déclare-t-il.

Passionné d’art, l’homme a fréquenté des professionnels passés par des écoles des Beaux-arts. En outre, au début, Karim Keïta a effectué des visites dans les ateliers de l’Institut National des Arts (INA) pour s’enquérir des manières de peindre qui y étaient enseignées. Il a beaucoup appris de certains professionnels, comme Outra, Ousmane Traoré, de Dravela, qui évoluait dans la décoration, la peinture, les panneaux publicitaires et les calendriers. C’est auprès de lui qu’il a appris la sérigraphie. Un autre grand de la peinture, du nom de Sam Sinaba, qui habitait à Djicoroni, l’a lui aussi aidé à vivre de ses dix doigts. « J’ai commencé à peindre en 1976 – 1977. Mon premier tableau a été celui du Pape Jean Paul II, réalisé en poils de mouton, lors de sa visite au Mali, en 1990 ».

Avant de venir s’installer au Quartier du fleuve en 1991, Karim Keïta travaillait aux pieds des murs des habitations. « Je ne fais que de la peinture. Tableaux, panneaux publicitaires, T-shirts, tout ce qui concerne le dessin sur les tissus, les supports papier ou plastique ou encore sur les murs, même sur les voitures », déclare-t-il. C’est pourquoi il invite les autorités maliennes à le laisser exercer son métier là où il est, car il y rencontre la majeure partie de ses clients, ceux qui passent par cette voie et qu’il ne travaille pas sur commande. En 2010, ayant réalisé un portrait d’ATT qu’il avait exposé au bord de la route, il a été reçu à Koulouba par le Président et son épouse.

En collaboration avec plusieurs structures de la place, comme Air liquide Mali, Jumbo et des propriétaires de stations service et d’écoles, Karim Keita a pu voyager à travers les régions du Mali, entre autres SikassoKoulikoro et Mopti, ainsi que le District de Bamako. Il a également formé plus d’une trentaine de jeunes, diplômés et non diplômés. Et c’est une activité qu’il aimerait continuer à mener. « Ce que moi j’ai dans la tête aujourd’hui, c’est un acquis, un espoir dont j’aimerais faire profiter d’autres personnes », conclut-il.

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