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Lassine Dembélé, Segal du Ministère de l’Agriculture : En 2019, l’ATI a inscrit toutes ses activités dans le cadre de la vision globale du departement

Lassine Dembélé, Segal du Ministère de l’Agriculture : En 2019, l’ATI a inscrit toutes ses activités dans le cadre de la vision globale du departement

Les administrateurs de l’Agence d’aménagement des Terres et de fourniture de l’eau d’Irrigation (ATI), se sont réunis, le vendredi 14 février 2020, pour tenir la 5e session ordinaire de leur Conseil d’administration. C’était présidée par le Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture, Lassine Dembélé en présence du Président directeur général de l’ATI, Dr. Lamissa Diakité.

Au cours de cette 5e session ordinaire du Conseil d’administration de l’Agence d’aménagement des Terres et de fourniture de l’eau d’Irrigation (ATI), les administrateurs ont examiné le procès-verbal de la session précédente ; l’état d’exécution des recommandations de la 4e session ; du rapport d’activités 2019 et le rapport financier de 2019 et enfin le programme d’activités 2020 et le budget afférant.

Selon le rapport de l’INSTAT-2018 le secteur primaire occupe une place de choix dans l’économie nationale avec une contribution de 40,90% dans la formation du Produit intérieur brut (PIB) en 2016 contre 38,36% en 2014. Pour le Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture, Lassine Dembélé, de part cette contribution importante dans l’économie nationale, on peut dire que l’agriculture est le moteur du développement économique du Mali. « C’est le lieu pour moi de remercier les efforts des plus hautes autorités du pays pour l’affectation de 15% du budget national au secteur rural », exprime-t-il. Il rappelle que dans le contexte actuel de changement climatique, l’agriculture malienne fait face aux enjeux climatiques et démographiques avec une pluviométrie aléatoire de 3 à 4 mois par an et par endroit. « Dans un tel contexte, l’agriculture irriguée demeure une alternative viable pour assurer la sécurité alimentaire, nutritionnelle et réduire la pauvreté dans notre pays », estime-t-il. Ainsi, il rassure que c’est ainsi que le département de l’agriculture œuvre a assurer un rôle de catalyseur pour apporter les changements institutionnels, technologiques et économiques nécessaires au développement des chaines de valeur pour une agriculture moderne, compétitive et respectueuse de l’environnement. C’est pour répondre à cette préoccupation que l’ATI a été créée en 2015.

En outre, le PCA Dembélé annonce qu’au chapitre des activités réalisées en 2019, l’ATI a inscrit toutes ses activités dans le cadre de la vision globale du département. Ainsi pour l’exécution de ses activités, l’Agence s’est surtout focalisée sur son opérationnalisation, la préparation et la mise en œuvre de projets de développement, indique-t-il. Au titre de son opérationnalisation, le PCA déclare que l’ATI a enregistré l’arrivée de plusieurs agents toutes catégories confondues. Aussi, pour assurer son bon fonctionnement, l’Agence s’est dotée de quatre (4) Directions centrales qui sont toutes opérationnelles, même si l’insuffisance de cadres reste le facteur limitant, dit-il. Aussi, à ses dires, l’ATI dispose d’un Plan d’investissement prioritaire de 2017 à 2021, d’un manuel de procédures de gestion administratives, comptables, financières qui a été adoptée par la Direction du contrôle des services de l’État en 2019.

Concernant la préparation et la mise en œuvre des projets, l’ATI a deux projets d’investissement qui sont en cours d’exécution. Il s’agit du Projet d’appui régional à l’initiative pour l’irrigation au sahel (PARIIS) et du Projet de développement de la productivité et de la diversification agricole dans les zones arides du Mali (PDAZAM). Les deux projets sont financés en général par la Banque mondiale, précise-t-il.

A cet effet, il explique que le PARIIS-Mali se propose d’aménager plus de 3 000 ha dans les régions de Koulikoro et Ségou, les zones de l’Office du Niger (ON) et de l’Office riz Ségou (ORS). Ce projet a connu des avancées notoires, le processus de recrutement du personnel clé est bouclé et la plupart des activités ont démarré en 2019. Concernant le PDAZAM, malgré le retard accusé dans le recrutement du personnel, ses activités ont effectivement démarré. Le PDAZAM a programmé 161 infrastructures dans son PTBA 2020. Il a 78 sous-projets productifs dont 33 petits périmètres maraichers (PPM) ; 33 bas-fonds ; 12 mares. Il a aussi 85 sous projets de commercialisation dont : 24 banques de céréales ; 18 magasins de stockage ; 23 boutiques d’intrants et 21 marchés ruraux. Concernant le PARIIS-Mali, plus de 35 sites à aménager et le taux d’exécution des activités 2019 est de 74% pour la composante A ; 50% pour la composante B et 80% pour la composante C.

De même, selon toujours le PCA Lassine Dembélé, l’ATI s’est beaucoup investie dans la préparation du Projet de l’agriculture irriguée commerciale en zone Office du Niger (PDAIC-ZON) et la réalisation technique et financière du Programme des nouveaux villages agricoles (NVA) avec 20 NVA programmés dans les grands bassins de production agricole comme l’ON, l’ODRS à Sélingué et l’ADRS à Manantali. Le PDAIC-ZON a été délocalisé sur le site de M’Bewani en zone ON en raison de l’insécurité grandissante dans la zone d’Alatona. Les NVA de M’Bewani, de Sélingué et de Manantali sont les plus avancées. « La mise en œuvre effective de ces projets se traduira par l’amélioration de la production et de la productivité agricole dans les zones concernées, toute chose qui contribuera à l’atteinte de la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté », énonce-t-il. Et de souligner que le budget de l’ATI au titre de 2020 est en hausse de 21% par rapport à 2019.

S.T. TRAORE

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