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Le maire du District de Bamako, Adama Sangaré et le PDG du groupe Ozone, Aziz El Badraoui, étaient, le vendredi 28 juin 2019, face à la presse, dans la salle de réunion de la Mairie. L’objectif était de donner des informations sur l’état de lieu de la présence de l’Ozone et la perspective d4assainissement de la capitale malienne. D’entrée de jeu, le maire du District de Bamako, Adama Sangaré, a déclaré que suite aux efforts que fait le gouvernement pour soutenir les collectivités dans le cadre du transfert des compétences, surtout en matière d’assainissement, « nous avons toujours demandé à ce que vous les journalistes qui avez toujours été nos partenaires, de nous aider dans le cadre du recouvrement des taxes, afin que la TDRL et la taxe des voiries soient des réalités au quotidien pour nous ». « Je vous ai toujours dit et je ne cesserai jamais de le dire, aucune cité, aucune ville aujourd’hui, ne peut gérer sa question environnementale sans les citoyens », a soutenu le maire. Ainsi, il a fait savoir que dans le cadre de la décentralisation, ils ont souhaité le développement participatif afin que chaque citoyen comprenne qu’il faut nécessairement payer sa taxe au quotidien, afin qu’ils puissent relever ensemble le défi. Le maire Sangaré a révélé que sur 1600 tonnes de déchets par jour, aujourd’hui Ozone et la ville de Bamako arrivent à évacuer près de 40%. A ses dires, aujourd’hui, les ordures sont devenues une question industrielle dont leur souci est de faire en sorte que ces ordures soit transformées en composte, en énergie, en différentes matières qui peuvent donner la valeur et faire en sorte que parallèlement les taxes que les citoyens doivent payer pour la question environnementale atteignent un certain montant et un certain niveau pour que le montant que l’Etat met à la disposition d’Ozone aujourd’hui puisse rester dans le pouvoir de la ville de Bamako, pour que la ville se substitue à l’Etat par rapport au paiement de la convention signée entre l’Etat-Ozone et la ville de Bamako. Par ailleurs, il a évoqué qu’en 2014, lorsqu’Ozone a commencé à travailler, tout allait bien dans les 6 premiers mois, mais une année après tout a changé. « Les insuffisances ont été constatées çà et là, ce qui fait que nous en sommes là où nous sommes. L’Etat n’a pas laissé tomber la collectivité et le nouveau ministre qui est arrivé, est un élu de la ville de Bamako, un responsable de la décentralisation qui va essayer de voir avec ses collègues pour que l’ensemble des ressources de la ville soient centralisées au niveau de la ville de Bamako, afin que nous puissions faire face au défi qui est le nôtre », a-t-il dit. Pour finir, il a interpelé l’ensemble du peuple, les autorités et les populations, a se donner la main afin que les défis de la propriété puisse être relever. Pour le PDG du groupe Ozone, Aziz El Badraoui, qui affirme qu’aujourd’hui sa société a injecté à nouveau plus de 4 millions d’euros en équipements d’assainissement qui peuvent aider Ozone à rendre Bamako propre, le projet d’Ozone Mali a bien démarré. Il estime que le projet démarré il y a environ 5 ans, et qui a rencontré d’énormes difficultés et des contraintes un an après notamment, le centre de transfert d’ordure, le problème social des GIE et le plus gros problème qui reste le cumul des factures impayées de plus de 20 milliards de FCFA. Et de souhaiter qu’il ait des réponses favorables à leurs doléances de la part du gouvernement. Notons que la Société marocaine Ozone est arrivée en septembre 2014 au Mali avec pour but de débraser Bamako de ses tonnes d’ordures afin de rendre la ville propre. C’est le principal souci des plus hautes autorités du pays. D’où la signature de la convention entre la société Ozone-l’Etat malien et la mairie du district de Bamako. Après cinq ans de présence d’Ozone Mali, Bamako reste, toujours, une ville sale. Cela s’explique par plusieurs facteurs et la responsabilité ne peut être endossée par la seule société Ozone Mali qui réclame à ce jour un cumul de factures impayées estimé à 20 milliards de F CFA à ses employeurs que sont l’Etat et la Mairie du District. B. KONE

Le maire du District de Bamako, Adama Sangaré et le PDG du groupe Ozone, Aziz El Badraoui, étaient, le vendredi 28 juin 2019, face à la presse, dans la salle de réunion de la Mairie. L’objectif était de donner des informations sur l’état de lieu de la présence de l’Ozone et la perspective d4assainissement de  la capitale malienne.  D’entrée de jeu, le maire du District de Bamako, Adama Sangaré, a déclaré que suite aux efforts que fait le gouvernement pour soutenir les collectivités dans le cadre du transfert des compétences, surtout en matière d’assainissement, « nous avons toujours demandé à ce que vous les journalistes qui avez  toujours été nos partenaires, de nous aider dans le cadre du recouvrement des taxes,  afin que la TDRL et la taxe des voiries soient des réalités au quotidien pour nous ». « Je vous ai toujours dit et je ne cesserai jamais de le dire, aucune cité, aucune ville aujourd’hui, ne peut gérer sa question environnementale sans les citoyens », a soutenu le maire. Ainsi, il a fait savoir que dans le cadre de la décentralisation, ils ont souhaité le développement participatif afin que chaque citoyen comprenne qu’il faut nécessairement payer sa taxe au quotidien, afin qu’ils puissent relever ensemble le défi. Le maire Sangaré a révélé que sur 1600 tonnes de déchets par jour, aujourd’hui Ozone et la ville de Bamako arrivent à évacuer près de 40%. A ses dires, aujourd’hui, les ordures sont devenues une question industrielle dont leur souci est de faire en sorte que ces ordures soit transformées en composte, en énergie, en différentes matières qui peuvent donner la valeur et faire en sorte que parallèlement les taxes que les citoyens doivent payer pour la question environnementale atteignent un certain montant et un certain niveau pour que le montant que l’Etat met à la disposition d’Ozone aujourd’hui puisse rester dans le pouvoir de la ville de Bamako, pour que la ville se substitue à l’Etat par rapport au paiement de la convention signée entre l’Etat-Ozone et la ville de Bamako. Par ailleurs, il a évoqué qu’en 2014, lorsqu’Ozone a commencé à travailler, tout allait bien dans les 6 premiers mois, mais une année après tout a changé. « Les insuffisances ont été constatées çà et là, ce qui fait que nous en sommes là où nous sommes. L’Etat n’a pas laissé tomber la collectivité et le nouveau ministre qui est arrivé, est un élu de la ville de Bamako, un responsable de la décentralisation qui va essayer de voir avec ses collègues pour que l’ensemble des ressources de la ville soient centralisées au niveau de la ville de Bamako, afin que nous  puissions faire face au défi qui est le nôtre », a-t-il dit. Pour finir, il a interpelé l’ensemble du peuple, les autorités et les populations,  a se donner la main afin que les défis de la propriété puisse être relever. Pour le PDG du groupe Ozone, Aziz El Badraoui, qui affirme qu’aujourd’hui sa société a injecté à nouveau plus de 4 millions d’euros en équipements d’assainissement qui peuvent aider Ozone à rendre Bamako propre, le projet d’Ozone Mali a bien démarré. Il estime que le projet démarré il y a environ  5 ans,  et qui a rencontré d’énormes difficultés et des contraintes un an après notamment, le centre de transfert d’ordure, le problème social des GIE et le plus gros problème qui reste le cumul des factures impayées de plus de 20 milliards de FCFA. Et de souhaiter qu’il ait des réponses favorables à leurs doléances de la part du gouvernement. Notons que la Société marocaine Ozone est arrivée en septembre 2014 au Mali avec pour  but de débraser Bamako de ses tonnes d’ordures afin de rendre la ville propre. C’est le principal souci des plus hautes autorités du pays. D’où la signature de la convention entre la société Ozone-l’Etat malien et la mairie du district de Bamako. Après cinq ans de présence d’Ozone Mali, Bamako reste, toujours, une ville sale. Cela s’explique par plusieurs facteurs et la responsabilité ne peut être endossée par la seule société Ozone Mali qui réclame à ce jour un cumul de factures impayées estimé à  20 milliards de F CFA à ses employeurs que sont l’Etat et la Mairie du District. B. KONE

Le maire du District de Bamako, Adama Sangaré et le PDG du groupe Ozone, Aziz El Badraoui, étaient, le vendredi 28 juin 2019, face à la presse, dans la salle de réunion de la Mairie. L’objectif était de donner des informations sur l’état de lieu de la présence de l’Ozone et la perspective d4assainissement de  la capitale malienne.

D’entrée de jeu, le maire du District de Bamako, Adama Sangaré, a déclaré que suite aux efforts que fait le gouvernement pour soutenir les collectivités dans le cadre du transfert des compétences, surtout en matière d’assainissement, « nous avons toujours demandé à ce que vous les journalistes qui avez  toujours été nos partenaires, de nous aider dans le cadre du recouvrement des taxes,  afin que la TDRL et la taxe des voiries soient des réalités au quotidien pour nous ». « Je vous ai toujours dit et je ne cesserai jamais de le dire, aucune cité, aucune ville aujourd’hui, ne peut gérer sa question environnementale sans les citoyens », a soutenu le maire. Ainsi, il a fait savoir que dans le cadre de la décentralisation, ils ont souhaité le développement participatif afin que chaque citoyen comprenne qu’il faut nécessairement payer sa taxe au quotidien, afin qu’ils puissent relever ensemble le défi. Le maire Sangaré a révélé que sur 1600 tonnes de déchets par jour, aujourd’hui Ozone et la ville de Bamako arrivent à évacuer près de 40%. A ses dires, aujourd’hui, les ordures sont devenues une question industrielle dont leur souci est de faire en sorte que ces ordures soit transformées en composte, en énergie, en différentes matières qui peuvent donner la valeur et faire en sorte que parallèlement les taxes que les citoyens doivent payer pour la question environnementale atteignent un certain montant et un certain niveau pour que le montant que l’Etat met à la disposition d’Ozone aujourd’hui puisse rester dans le pouvoir de la ville de Bamako, pour que la ville se substitue à l’Etat par rapport au paiement de la convention signée entre l’Etat-Ozone et la ville de Bamako.

Par ailleurs, il a évoqué qu’en 2014, lorsqu’Ozone a commencé à travailler, tout allait bien dans les 6 premiers mois, mais une année après tout a changé. « Les insuffisances ont été constatées çà et là, ce qui fait que nous en sommes là où nous sommes. L’Etat n’a pas laissé tomber la collectivité et le nouveau ministre qui est arrivé, est un élu de la ville de Bamako, un responsable de la décentralisation qui va essayer de voir avec ses collègues pour que l’ensemble des ressources de la ville soient centralisées au niveau de la ville de Bamako, afin que nous  puissions faire face au défi qui est le nôtre », a-t-il dit. Pour finir, il a interpelé l’ensemble du peuple, les autorités et les populations,  a se donner la main afin que les défis de la propriété puisse être relever.

Pour le PDG du groupe Ozone, Aziz El Badraoui, qui affirme qu’aujourd’hui sa société a injecté à nouveau plus de 4 millions d’euros en équipements d’assainissement qui peuvent aider Ozone à rendre Bamako propre, le projet d’Ozone Mali a bien démarré. Il estime que le projet démarré il y a environ  5 ans,  et qui a rencontré d’énormes difficultés et des contraintes un an après notamment, le centre de transfert d’ordure, le problème social des GIE et le plus gros problème qui reste le cumul des factures impayées de plus de 20 milliards de FCFA. Et de souhaiter qu’il ait des réponses favorables à leurs doléances de la part du gouvernement.

Notons que la Société marocaine Ozone est arrivée en septembre 2014 au Mali avec pour  but de débraser Bamako de ses tonnes d’ordures afin de rendre la ville propre. C’est le principal souci des plus hautes autorités du pays. D’où la signature de la convention entre la société Ozone-l’Etat malien et la mairie du district de Bamako. Après cinq ans de présence d’Ozone Mali, Bamako reste, toujours, une ville sale. Cela s’explique par plusieurs facteurs et la responsabilité ne peut être endossée par la seule société Ozone Mali qui réclame à ce jour un cumul de factures impayées estimé à  20 milliards de F CFA à ses employeurs que sont l’Etat et la Mairie du District.

B. KONE

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