Le litige foncier est l’un des problèmes dont les autorités doivent trouver une solution au plus vite. Car, elle constitue une bombe à retardement dans notre pays. Très généralement, les pauvres populations sont spoliées de leur maison, leur parcelle, leur champs par des spéculateurs fonciers qui disposent de l’art de manipuler la justice avec la complicité de certains juges corrompus.
En effet, depuis un certain temps, certaines personnes veulent trainer les pauvres populations devant la justice pour leur dépouiller de leurs maisons à Yirimadio près du marché. Selon nos informations, certaines personnes qui disent être des héritiers de feu Idrissa Berthé ont introduit une requête auprès du Président du Tribunal de Grande Instance de la Commune VI du District de Bamako, du droit de propriété d’un espace où les gens habitent depuis presque trente ans. Nos sources affirment que ces héritiers sont représentés par Ousmane Berthé né vers 1971 à Bamako, fils de feu Idrissa et de feue Djouma Diallo. Ce dernier est un mécanicien auto agricole, domicilié à Sogoniko en Commune VI du District de Bamako. « J’ai acheté mon parcelle depuis 1996 légalement avec le chef du quartier, avant de poursuivre les procédures administratives. J’y habite depuis 2001 bien avant que les gens viennent y vivre. Il n’avait rien ici. Après 20 ans et parce que le lieu est peuplé, certaines personnes viennent nous dire que nos maisons sont construites sur leur champ. Elles nous disent que c’était pour leur père, vraiment je suis vraiment sidéré. Mais jamais et au grand jamais on se laissera faire », nous témoigne un habitant très déçu. D’autres ajoutent que les habitants de cet espace sont majoritairement pauvres. Pour lui, ces derniers notamment Ousmane Berthé, veut corrompre certains juges pour leur s’accaparer de leurs maisons. « Nous savons qu’il y a des juges intègres, honnêtes et dévots, mais il y a aussi ceux qui sont cupides et malhonnêtes. C’est pourquoi interpelons les autorités avant que nous entamons certaines actions contre les spéculateurs fonciers », renchérit-il.
Par ailleurs, les autorités sont interpellées et elles doivent éviter le cas de Diabira qui a détruit des maisons de pauvres gens sur du faux. Nous publierons d’autres détails dans nos prochaines publications.
B. KOME
