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Lutte contre la corruption au Mali : Rôle et place de la presse

Lutte contre la corruption au Mali : Rôle et place de la presse

Le secrétaire général du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Dr Sidiki Diarra, au nom de son ministre empêché, a présidé le jeudi 13 Octobre dernier à la Maison de la presse, l’ouverture des travaux de la 4ème édition des Journées d’échanges justice et presse, sous le thème : « Rôle et place des hommes de médias dans la lutte contre la corruption au Mali ». Une initiative du département en charge de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, en partenariat avec la Maison de la presse sous le financement de la Coopération canadienne au Mali.

C’était en présence du président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté, de Chahana Takiou, Dirpub du journal 22 Septembre, modérateur, ainsi que les deux conférenciers, Alexis Kalembry de Mali-Tribune, Ousmane Bemba, de Info7.

Dans son mot de bienvenue, le président Bandiougou Danté, a rappelé que la journée d’échanges justice et presse est devenue une tradition entre la presse dans son ensemble et le département de la Justice pour contribuer au développement de notre pays à travers une information saine, indépendante au profit des populations et au service de la justice. « Pour la 4ème fois, nous nous retrouvons  dans cette salle pour débattre les thématiques intéressantes la vie de la nation. Ce matin, en accord avec les partenaires de la justice, nous avons sollicité l’accompagnement de nos ainés pour faire cette conférence sur le rôle et la place des médias dans la lutte contre la corruption et la délinquance financière », a déclaré Bandiougou Danté. Selon lui, le présent thème est très important pour les populations, mais également pour les journalistes et surtout les jeunes journalistes, c’est non seulement une question de formation, d’information, d’éducation et de sensibilisation pour les hommes de médias. Avant de remercier le département de la Justice pour sa confiance en scellant ce partenariat avec la Maison de la presse au bénéfice de notre pays, conformément à la vision des plus hautes autorités dans le cadre de la lutte contre la corruption et la délinquance financière.

A sa suite, le représentant du ministre, a fait savoir que la thématique de cette quatrième journée a été choisie pour mettre, une fois de plus, un accent particulier sur le lien indissociable entre les acteurs de la justice et les hommes de médias dans la lutte contre la corruption, car selon Dr Sidiki Diarra, les investigations menées par la presse en la matière, peuvent constituer, pour la justice de source déterminante.

Face à ce role très important que joue la presse, le représentant de Garde des Sceaux, a insisté sur le fait d mettre un accent particulier sur la stricte observance des règles d’éthique et de déontologie qui régissent les professionnels de médias, notamment dans le but d’éviter la désinformation organisée pour des raisons subjectives et l’utilisation moyens frauduleux à des fins mercantiles. « La Presse ne doit nullement servir ni de rempart ni de complice pour les délinquants financiers », a-t-il ajouté.

Après la cérémonie protocolaire d’ouverture, dans son exposé porté sur le rôle et place des médias dans la lutte contre la corruption, le directeur de publication de Mali-Tribune, Alexis Kalembry, a invité ses confères au respect de l’éthique et la déontologie de journalistes. Il a beaucoup insisté sur la fiabilité de la source de l’information. Avant de laisser entendre que dans le cadre de la lutte contre la corruption  les journalistes peuvent être un dérangeur des consciences publiques, ils surveillent les représentants du pouvoir public, ils alertent, et ils informent seulement, s’ils restent dans ce canevsa, ils peuvent bel et bien participer et contribuer de façon positive à la lutte contre la corruption.

Quant au second conférencier, son exposé portait sur le rôle des médias sociaux dans la lutte contre la corruption. Ousmane Bamba de Info7, a d’abord cité les textes communautaires relatifs à la lutte contre la corruption, tout en invitant les journalistes à se familiariser avec ses textes. En matière de la lutte contre la corruption, selon le conférencier Ousmane Bamba, le Mali occupe le 71è rang sur 100. Pour bien jouer son rôle et sa place dans le cadre de la lutte contre ce fléau, Ousmane Bamba, nous invite à créer un réseau de journalistes spécialisés pour la lutte contre la corruption. Il a également invité la presse à créer un partenariat avec la société civile et insisté sur la digitalisation de nos administrations qui va beaucoup diminuer les cas de corruption au Mali.

AMTouré

22 SEPTEMBRE

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