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Lutte contre le Covid-19 : après Astrazeneca, le Mali lance sa deuxième campagne avec Johnson and Johnson

Lutte contre le Covid-19 : après Astrazeneca, le Mali lance sa deuxième campagne avec Johnson and Johnson

Après la première phase de vaccination contre le Covid-19 avec Astrazeneca, le Mali vient de lancer, le lundi 23 août 2021, la 2e phase de sa campagne de vaccination avec Johnson and Johnson. Il s’agit de 151 200 doses de vaccin, un don du gouvernement Américain via l’initiative Covax afin de vacciner les maliens et de couper la chaine de contamination de la pandémie.

Apparue en Chine en fin décembre 2019, la pandémie à Coronavirus ne cesse de basculer les aspects socio-économiques à travers le monde. Faute de remèdes, les scientifiques ont inventé des vaccins afin de protéger les populations. Néanmoins, il existe des doutes sur plusieurs vaccins d’où la réticence des populations à l’accepter.

En début d’année 2021, le Mali a reçu 396 000 doses de vaccin Astrazeneca et une campagne de vaccination a été entamée en mars. Malgré les réticences de la population, les doses ont été administrées. Pour aider le Mali à faire face à cette pandémie, 151 200 doses de vaccin de Johnson and Johnson vient d’être offert par le gouvernement américain. Et sa campagne à été amorcée le lundi dernier, avec la première dose administrée à Mme Cheryl Anderson, directrice pays de l’USAID, par le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, en présence du ministre de la Santé et du développement social, Diaminatou Sangaré. Selon le ministre Sangaré cette 2e phase concerne principalement les régions qui n’avaient pas eu la chance de bénéficier de beaucoup de dose d’astrazeneca comme les régions de Mopti, Tombouctou, Gao, Kidal et Taoudéni. Qu’à cela ne tienne, les six communes du District de Bamako sont aussi concernées. En effet, le ministre dira que la vaccination reste et demeure la meilleure solution pour briser la chaine de contamination de la pandémie de covid-19.

A cet effet, les équipes sont installées dans les différentes communes et dans les hôpitaux pour vacciner les populations. A l’hôpital du Mali, on constate sous la tribune de l’équipe de vaccination peu de gens qui viennent pour l’administration. « Non je ne suis pas intéressé par ce vaccin. En réalité, je ne crois pas à cette pandémie dans notre pays. De la façon dont on la voit dans les pays européens, s’il existait ici ça, cela trouverait que c’est fini. Même si elle existe je ne ferai pas cette vaccination surtout qu’il y a trop de polémiques à travers le monde autour même de ces  vaccins », nous confie Adama Diakité, un menuisier de son état. Contrairement à ce dernier, le commerçant Hamalla Sylla affirmera qu’il a fait sa vaccination. Mais, il ajoute qu’il l’a fait sous une crainte de ne pas être privé de voyager faute de document délivré après la vaccination.

Par ailleurs, le Premier ministre Maïga, souhaite l’implication de toutes les couches socioprofessionnelles afin de permettre l’administration de ce vaccin aux personnes à haut risque et à celles âgées de 18 ans et plus n’ayant pas encore reçu aucune dose de vaccin. Administré à dose unique, ce vaccin sera utilisé prioritairement dans les zones reculées du pays, ajoute-t-il. Cependant, comme le nombre est insignifiant ainsi par rapport aux populations maliennes, il serait très facile avec l’accompagnement des acteurs de la société civile d’atteindre le nombre.

Ainsi, il est à retenir que le Représentant Résident de l’Organisation Mondiale de la Santé, Dr Jean Pierre Baptiste et l’Ambassadeur des États Unis d’Amérique, Dennis Hankins, ont sollicité le gouvernement malien de faire l’utilisation de tous les vaccins avant la date de péremption prévue pour le 15 Décembre 2021 prochain.

S.B. TRAORE

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