Dans le but de lutter contre les effets nocifs des changements climatiques, d’honorer ses engagements à travers des actions d’atteinte des objectifs de réduction des effets des changements climatiques le rôle des institutions et structures est capital et c’est dans cette dynamique que le Mali et ses partenaires techniques et financiers ont mis en œuvre, le Mardi 24 aout 2021, au parc national sous la houlette du ministre de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable un atelier national de validation du rapport provisoire de l’étude de formulation du programme de renforcement des capacités des institutions et structures.
Les changements climatiques constituent de nos jours un des défis majeurs pour le développement socioéconomique de tous les pays. Le Mali, pays sahélien à vocation agro-sylvo-pastoral, demeure fortement préoccupé par la rareté des ressources en eaux, la désertification, la pollution de l’eau et de l’air, toutes choses qui sapent nos efforts de développement et aggravent chaque jour davantage le fardeau de la pauvreté que nous cherchons à combattre.
Modibo Koné le ministre de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable a dans ses propos liminaires fait ressortir la pertinence de l’implication des structures et institutions en charge de la coordination des questions d’environnement et des changements climatiques en termes de renforcement des capacités et mieux de proposer des thématiques spécifiques aux différents domaines d’intervention.
Selon lui, le présent programme de renforcement des capacités des institutions et structures en charge de la coordination des questions environnement et des changements climatiques au Mali soumis à l’appréciation des participants propose un plan d’action sur cinq ans (2022-2026) en approfondissant les actions d’éducation et de formation des organes de coordination sous plusieurs composantes comme : l’approfondissement des actions d’éducation et de formation des organes de coordination sous les composantes suivants : le renforcement des mécanismes institutionnels et de concertation ; le renforcement des capacités techniques et scientifiques des institutions et structures centrales ; la gestion des connaissances, communication, éducation environnementale et au changement climatique, l’accès aux ressources financières, le renforcement des cadres de concertation et l’appui au développement territorial ; la coordination et suivi-évaluation.
La représentante de l’ambassade de Suède au Mali Karin Isaksson a signalé qu’au regard des insuffisances, que l’accompagnement des institutions et structures s’avèrent crucial pour gagner le combat.
Pour Ilyas Malek le représentant de l’ambassade du Royaume Uni au Mali et chef de file des partenaires techniques et financiers environnement et changements climatiques, a rassuré le ministre qu’ils aideront le Mali dans sa lutte contre les effets nocifs des changements climatiques afin de lui permettre d’atténuer ses multiples effets.
F. COULIBALY
