Le Global média campagne (GMC) a organisé, le samedi 06 février dernier, une émission radiophonique à la Radio ‘’Energie FM’’ qui s’inscrit dans le cadre de la journée internationale de la lutte contre les mutilations génitales féminines. Cette journée célébrée chaque année à la même date constitue un moment de réflexions sur cette pratique dans le monde. Elle est aussi une ocassion pour les acteurs de songer sur les stratégies et les voies et moyens pour en mettre fin.
En effet, pour jouer sa partition en tant qu’acteur de la société civile, le Global medias campagne a organisé un débat radiophonique. Elle a été animée par Diallo Fatou Seyba, non moins, l’une de ses diplômés, accompagné par un médecin, un griot traditionaliste et une jeune activiste. La définition, les causes, les conséquences des mutilations génitales féminines et pour finir, les solutions pour stopper la pratique, sont entre autres les sujets pertinents de ce débat. Pour Diallo Fatou Seyba cette pratique doit être abolie. Elle en a profité pour interpeller tous les acteurs à dire non à la pratique au Mali et dans le monde entier. Elle a mis l’accent sur les effets néfastes de la pratique et ses conséquences et d’évoquer la part de vérité du coté de la religion. En outre, à sa suite, les autres intervenants ont énoncé les conseils et les explications pour endiguer la pratique.
Par ailleurs, il est à retenir qu’en 2012, l’Assemblée générale des Nations Unies a désigné le 6 février Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines (MGF) afin d’intensifier l’action mondiale visant à éliminer cette pratique.
Cette année, le Programme conjoint UNFPA-UNICEF pour l’élimination des mutilations génitales féminines « Accélérer le changement » et le Comité inter-africain sur les pratiques traditionnelles néfastes (IAC) présentent ensemble le thème de la Journée internationale de la tolérance zéro aux mutilations génitales féminines 2021 : Unissons-nous pour transformer les normes sociales néfastes ; finançons des approches novatrices et celles qui se sont montrées efficaces ; agissons pour mettre fin aux mutilations génitales féminines à l’horizon 2030.
S.B. TRAORE
