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Maintien des sanctions contre le Mali : Des partis politiques dénoncent le mépris des autorités de la transition

Maintien des sanctions contre le Mali : Des partis politiques dénoncent le mépris des autorités de la transition

Le mercredi 30 mars 2022, le Cadre d’Échange des Partis politiques et regroupements de partis politiques pour une Transition réussie au Mali, invite incessamment les autorités de la Transition à déposer sur la table de discussion un projet de chronogramme pour le retour rapide à l’ordre constitutionnel normal sur la base d’une proposition de période complémentaire de la Transition la plus courte possible.

Selon le cadre, l’absence du président de la Transition, Colonel Assimi Goita, lors du sommet à Accra, serait la cause de maintien des sanctions de la CEDEAO et l’UEMOA. Cela est dû aux mépris des autorités de la transition face aux maux que les populations subissent. Contrairement, a elles qui empochent des millions de F CFA par mois. C’est pourquoi, il regrette que les autorités de la Transition n’aient pas pris la mesure de l’extrême dégradation de la situation sociopolitique, sécuritaire, alimentaire et humanitaire du pays et de la profonde détérioration des conditions de vie des maliennes et des maliens, surtout en cette veille du mois sacré de Ramadan, mois de piété et d’adoration. « Nos mères, nos sœurs, nos épouses et l’ensemble des populations sont désemparés devant la flambée des prix des produits de première nécessité », souligne-t-il. Des secteurs économiques entiers sont confrontés à d’énormes difficulté dans le domaine du BTP notamment la quincaillerie, les matériaux de construction comme le sable et le gravier, la hausse des prix du carburant qui a entraîné une augmentation du coût des transports inter-urbains ; les coupures de courant sont devenues le quotidien de nos braves populations qui souffrent le martyr.

En effet, il estime que la solution à tous ces maux qui constituent le lot quotidien de chaque malien et de chaque malienne est la levée immédiate des sanctions de la CEDEAO. Pour y faire, il invite incessamment les autorités de la Transition à déposer sur la table de discussion un projet de chronogramme pour le retour rapide à l’ordre constitutionnel normal sur la base d’une proposition de période complémentaire de la Transition la plus courte possible.

M.O. COULIBALY

LE FONDEMENT

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